Les syndicats de fonctionnaires appellent ce mardi 19 mars plusieurs millions d’agents publics dans l’Hexagone à se mobiliser pour obtenir des hausses de salaire. A Paris le cortège partira à 14h, depuis le 6e arrondissement.
Une journée particulièrement attendue par les agents du service public. D'Auxerre à Quimper en passant par Paris, les syndicats de fonctionnaires appellent les 5,7 millions d'agents publics à se mobiliser ce mardi pour obtenir des hausses de salaire, écartées jusqu'ici par le gouvernement dans un contexte budgétaire contraint.
«On demande des augmentations générales et (...) surtout des vraies négociations» salariales avec l'exécutif, a résumé lundi la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon, qui mènera la manifestation parisienne aux côtés de Sophie Binet (CGT) et Frédéric Souillot (FO).
Départ place Edmond Rostand
A Paris, cette manifestation devrait démarrer à 14h, place Edmond Rostand dans le 6e arrondissement, d’après le syndicat SNES-FSU, aux abords du Jardin du Luxembourg. Par la suite, les manifestants passeront par le boulevard Saint-Michel (5 et 6e arrondissements), la rue de Vaugirard (15e arrondissement), le boulevard Raspail (6, 7 et 14e arrondissements), la rue de Grenelle (6e et 7e arrondissements), avant d’arriver en milieu d’après-midi devant le ministère de l’Éducation nationale, situé dans le 7e arrondissement de Paris.
L'ampleur de la mobilisation sera un des enjeux de la journée, à quatre mois de Jeux olympiques et paralympiques durant lesquels la CGT et FO ont déjà promis de déposer des préavis de grève.
Malgré une rare unité intersyndicale dans l'appel à la mobilisation, les organisations représentatives s'attendent à des pourcentages de grévistes moins élevés que lors des manifestations contre la réforme des retraites début 2023 (15% à 30% de grévistes selon les secteurs).
Mais «il y a des secteurs dans lesquels ça prend plutôt très bien, c’est le cas notamment de l'Education nationale», a assuré Gaëlle Martinez, la déléguée générale de Solidaires-FP. Les enseignants défileront aussi contre la politique éducative du gouvernement et en particulier contre la création de «groupes» au collège.