Alors que Missak et Mélinée Manouchian ont fait leur entrée au Panthéon, ce mercredi 21 février, le nom d’une autre illustre personnalité devrait, à son tour, être inscrit dans le tombeau des «grands hommes».
Ce mercredi 21 février, Emmanuel Macron a panthéonisé Missak et Mélinée Manouchian, au cours d’une vibrante cérémonie, rendant hommage au résistant communiste arménien.
Alors que les noms de Missak et Mélinée Manouchian figurent désormais aux côtés de Simone Veil, Voltaire, Victor Hugo ou encore de Joséphine Baker, une autre personnalité fera bientôt son entrée dans le tombeau des «grands hommes».
En effet, le 14 février dernier, Emmanuel Macron a annoncé, lors d’une cérémonie, que le principe d’une entrée au Panthéon serait respecté et mise en place pour Robert Badinter.
«Votre nom devra s'inscrire aux côtés de ceux qui ont tant fait pour le progrès humain et pour la France et vous attendent, au Panthéon», a lancé le chef de l'État en présence de la philosophe Elisabeth Badinter, veuve de celui qui fut, selon les mots du président, «l'avocat pour toujours de cette cause, l'abolition».
Un principe en accord avec la famille
La panthéonisation de l’ancien garde des Sceaux a été confirmée par sa famille, quelques temps après l’annonce d’Emmanuel Macron. Elle s’articulera cependant différemment de celle de Missak et Mélinée Manouchian.
En effet, une panthéonisation peut se faire sous la forme d’une plaque au nom du défunt ou d’un monument funéraire qui ne contient pas de corps. Ce qui devrait être le cas pour Robert Badinter, sa famille désirant que celui-ci repose physiquement aux côtés de ses proches.