Alors qu’Emmanuel Macron doit recevoir les principaux syndicats agricoles ce mardi, à quatre jours du début du Salon de l’agriculture, les agriculteurs reprennent leur mobilisation, bloquant des routes et murant des bâtiments publics.
Le Salon de l’agriculture commence ce samedi 24 février et la pression des agriculteurs sur le gouvernement ne faiblit pas, deux semaines après les blocages massifs organisés partout en France.
Ce mardi, les deux principaux syndicats agricoles, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs, doivent être reçus par Emmanuel Macron à l’Élysée, afin d'échanger sur la crise agricole.
«Des réponses insatisfaisantes»
Les annonces du gouvernement ces dernières semaines n’ont manifestement pas satisfait les agriculteurs du Gers, qui ne veulent rien lâcher.
Plusieurs membres du syndicat des Jeunes Agriculteurs du Gers et de la FDSEA se sont réunis lundi pour murer l'entrée du centre des Finances publiques de l’Isle-Jourdain (Gers), pour maintenir la pression sur le gouvernement.
«On sera samedi matin au Salon de l’agriculture pour accueillir le président» assure Dorian Massaglia, le secrétaire général des Jeunes Agriculteurs du Gers.
Mais l’accueil réservé à Emmanuel Macron et au gouvernement ne sera pas le même que les années précédentes : «Nous allons les bloquer ou discuter avec eux devant le Salon de l’agriculture, mais pas à l’intérieur» promet encore Dorian Massaglia au micro de CNEWS.
D’autres actions ont été menées ce lundi par les agriculteurs dans le sud-ouest, dont le déversement de pneus, de paille et de fumier sur la N124, reliant Auch à Toulouse.
Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, invité ce lundi de la Grande interview de CNEWS et Europe 1, a mis maintenu la pression sur le gouvernement, avertissant que les agriculteurs «feront le constat qu'on se moque d'eux et j'imagine que les actions reprendront», si les annonces ne sont pas à la hauteur des attentes.