Ce dimanche, Anne Hidalgo s’est rendue, en compagnie d’Amélie Oudéa-Castéra, à l’Arena Porte de la Chapelle pour inaugurer le nouvel équipement prévu pour les JO. Sur place, l’édile a invité les Parisiens à ne pas fuir la capitale pendant les Jeux olympiques.
«Ce serait une connerie». Ce dimanche, lors de l’inauguration de l’Arena Porte de la Chapelle, qui accueillera des épreuves olympiques cet été, la maire de Paris Anne Hidalgo a invité les Parisiens à ne pas quitter la capitale pendant les Jeux olympiques.
«On va vibrer ensemble. Paris va être magnifique ! Ne partez pas cet été, ne partez pas, ce serait une connerie, cela va être incroyable», a-t-elle lancé depuis le parquet de cette nouvelle salle.
Cette dernière, propriété de la mairie de Paris, compte 8.000 places lorsqu’elle est configurée pour une rencontre de basket. «C'est un peu le début du commencement de la magie des JO», s'est-elle enthousiasmée.
On l'a fait ! On est ouvert !
Maintenant c'est chez vous ! pic.twitter.com/HYpwtwWnIm— adidas arena (@adidasarena) February 11, 2024
Dynamiser un quartier déshérité
Présente également lors de l’inauguration, la ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, a mis en avant «l’élan que les Jeux peuvent donner à des transformations». En disant cela, l’ancienne ministre de l’Education fait référence au quartier de la Chapelle, l’un des plus déshérités de la capitale. Pendant l’événement sportif, ce quartier accueillera les épreuves de badminton ainsi que celles de gymnastique rythmique.
«Quatre ans qu'on en rêve, quatre ans qu'on y travaille», s'est réjoui Nicolas Dupeux, directeur général de l'Arena, aussi exploitant de l'Accor Arena de Bercy et du Bataclan. Ce dimanche soir, le parquet de cette salle sera inauguré par son club résident, le Paris Basketball qui rencontrera Saint-Quentin.
des interrogations autour de l'événement
Si les Jeux risquent de dynamiser certains quartiers de Paris, comme le vante la ministre des Sports, ils suscitent quelques interrogations. Avec une telle affluence, où près de 16 millions de visiteurs sont attendus dans la capitale, de nombreuses restrictions de circulation dans la ville vont avoir lieu. Moins de six mois avant le début des épreuves, doutes et interrogations subsistent donc sur l’organisation de l’événement.
Certains dénoncent même les conditions. Ce qui a été le cas ce dimanche sur le parvis du nouvel équipement baptisé «Adidas Arena» en vertu d’un contrat de naming. Avant que la maire de Paris se rende sur place pour une visite du bâtiment, une manifestation de sans-papiers, intitulée «Pas de papiers, pas de JO», était organisée. Selon Solideo, l’établissement public chargé de la construction et de la rénovation des infrastructures olympiques et paralympiques, au moins 130 travailleurs sans-papiers ont été employés en toute illégalité sur les chantiers des Jeux.