Pâtisserie très populaire auprès des Français, le Paris-Brest tire son appellation d'un événement sportif aujourd'hui disparu.
Ce sera l'une des affiches des huitièmes de finale de Coupe de France ce mercredi 7 février : Paris-Brest. Et évidemment, la première pensée qui vient à l'évocation de cette affiche est celle de la célèbre pâte à choux garnie de crème au praliné et saupoudrée d’amandes effilées.
Une pâtisserie de renom et appréciée par toutes les générations qui ne rappelle ni Paris, ni Brest par sa forme ou ses ingrédients, et pour cause : elle tire son appellation de l'ancienne course cycliste reliant les deux villes.
Créée en 1891, à l’époque où la bicyclette n’était pas encore populaire, la course «Paris-Brest» reliait la capitale française à la cité bretonne en aller-retour. Quelques années plus tard, vers 1910, un boulanger de Maisons-Laffitte (Yvelines), Pierre Durand, a voulu rendre hommage aux coureurs qu’il voyait souvent passer.
Il a donc imaginé une pâtisserie dont la forme rappellerait celle d’une roue de vélo. Si la compétition cycliste a disparu depuis 1951, le Paris-Brest, lui, reste encore aujourd’hui l’une des stars des salons de thé.