Le tableau le plus célèbre de Léonard de Vinci a été aspergé de soupe par des militantes écologistes au musée du Louvre ce dimanche 28 janvier. Depuis 2005, un dispositif a été mis en place pour éviter ce genre d'aléas, mais aussi pour protéger le tableau de sa dégradation naturelle.
Un pan de l’histoire qui aurait pu disparaître sous des projections de soupe. Ce dimanche 28 janvier, deux militantes écologistes ont aspergé La Joconde, célèbre tableau de Léonard de Vinci peint en 1503 et mettant en scène Mona Lisa, au musée du Louvre (Paris 1er). Elles ont invoqué, grâce à des inscriptions sur leurs t-shirt, la riposte alimentaire.
Protégée par une vitre de protection depuis 2005, la toile n’a pas été endommagée. Preuve en est que, pour sécuriser l’une des œuvres les plus connues du monde, mieux vaut prévenir que guérir.
4 mètres de hauteur sur 2 de large
Voilà déjà près de vingt ans que Mona Lisa est abritée par une vitrine spéciale. Au début des années 2000 en effet, la direction du Louvre, qui avait remarqué de nouvelles déformations sur le fin panneau de peuplier servant de toile à la Joconde, avait pris la décision de placer le tableau dans une vitrine spéciale. Le tout, afin de protéger l’œuvre des aléas externes (vandalisme, dégradation naturelle...) pouvant abîmer la peinture. Ce sera chose faite dès l’hiver 2005.
Avec ses dimensions impressionnantes (4mètres de hauteur sur 2 mètres de large), la vitre dont la réalisation avait été confiée au «Laboratoire muséotechnique Goppion» de Milan (Italie), avait par la suite été intégrée à la niche conçue par l’architecte Lorenzo Piqueras, rappelle La Libre.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel incident se produit au Louvre. En août 2009, une visiteuse russe armée d’une tasse vide avait lancé son projectile sur la vitre qui présentait une légère trace de l’impact.
En mai 2022, un homme avait tenté d’entarter le plus célèbre tableau du monde au moyen d’un gâteau à la crème. Cet autre militant écologiste qui avait de son côté expliqué agir ainsi en faveur de «la planète». En décembre 1956 enfin, bien avant que la vitre ne soit installée devant le tableau, un Bolivien avait abîmé le coude gauche de la peinture, après lui avoir lancé une pierre dessus.