La 7e édition de la Nuit de la Solidarité se tient dans la nuit de ce jeudi à Paris, et dans une trentaine de communes de la métropole du Grand Paris, afin de recenser les personnes qui vivent à la rue, sans solution d'hébergement.
Cinq ans après la première édition, la Nuit de la Solidarité 2024 se tient ce soir. Organisé par la Ville de Paris, ce recensement permet de quantifier le nombre de personnes qui vivent au quotidien dans la rue, sans solutions d'hébergement.
Ainsi, plusieurs milliers de bénévoles sont attendus dans la capitale, et dans les autres communes qui se sont associées à l'initiative cette année.
L'an dernier, lors de la 6e édition, 3.015 personnes sans domicile fixe avaient été décomptées dans la capitale, soit un chiffre en hausse de 16% par rapport à la 5e édition de la Nuit de la Solidarité.
Une volonté politique d'étendre l'initiative
Cette année, la Nuit de la Solidarité intervient alors que le sénateur socialiste de Paris Rémi Féraud a déposé mercredi 17 janvier un texte, auprès de la chambre haute visant à généraliser à l'ensemble du territoire national le décompte annuel du nombre de personnes sans-abri, à l'étude depuis hier.
L'adjointe à la Maire de Paris, Léa Filoche, en charge des solidarités, de l'hébergement d'urgence et de la protection des réfugiés donnera, avec l'édile Anne Hidalgo, le coup d'envoi de cette édition, comme depuis plusieurs années. Hier, l'adjointe à la maire avait indiqué qu'environ 400 sans-abris dorment actuellement «sous les ponts» pour se protéger du froid à Paris, se basant sur les remontées de récentes maraudes.
Lors de la 5e édition de la Nuit de la Solidarité, Léa Filoche avait confié à CNEWS être plus que favorable à l'élargissement de cette Nuit de la Solidarité à l'ensemble du territoire. «Ce serait très beau d’avoir une grande Nuit de la Solidarité nationale, et nous aurions bien besoin d’une photographie du sans-abrisme à l'échelle du pays. De notre côté, nous trouvons que cela a du sens et Paris a largement vocation à s'investir dans cet événement national», expliquait-elle.