Ce vendredi, à partir de 10h, les habitants de neuf départements du sud de la France recevront une alerte sur leur téléphone accompagnée d'un signal sonore spécifique. Mais pourquoi une telle initiative est-elle mise en place ?
Des «Bip-bip» par milliers vendredi dans le sud du pays. À partir de 10h, ce vendredi 19 janvier, les habitants de neuf départements du pourtour méditerranéen recevront une notification accompagnée d'un signal sonore spécifique dans le cadre d'un test du dispositif d'alerte au tsunami en Méditerranée.
Le dispositif FR-Alert permet ainsi à toute personne qui a un téléphone d'être prévenue du danger qui touche la zone dans laquelle elle se trouve. Les départements concernés sont les suivants : Gard, Hérault, Aude, Pyrénées-Orientales, Alpes-Maritimes, Var, Bouches-du-Rhône, Haute-Corse et Corse-du-Sud.
En fonction de la marque du mobile, de l’opérateur et de l’endroit dans lequel les populations se trouveront au moment de l’envoi de l’alerte, des délais de réception différents des notifications devraient néanmoins être constatés. Par ailleurs, le signal sonore se déclenchera même si le téléphone est en mode silencieux.
Dans le cadre de cet exercice, les autorités ont déjà prévenu les habitants : «Aucune action n'est requise de votre part. Ne contactez pas les services de police et de secours. Ne diffusez pas de fausses informations», exhorte ainsi la Préfecture de l'Hérault.
#Tsunami24| Vendredi 19 janvier un exercice #Tsunami a lieu sur 9 départements de l'arc méditerranéen.
⚠️Pas d’inquiétude, ni de comportement à adopter, c’est un exercice.
Davantage d'informations : https://t.co/vcrYV2eROR pic.twitter.com/KooBabwWWF— Préfet de l'Hérault (@Prefet34) January 15, 2024
Dans le cadre de cette opération, des étudiants de l’université d’Avignon seront déployés sur la commune du Grau-du-Roi, dans le Gard, afin d’observer les réactions de la population qui sera ensuite invitée à remplir un questionnaire en ligne.
un risque «très élevé» de Tsunami dans les 30 ans à venir
L'objectif de ce test est de préparer les populations des communes littorales à adopter les bons réflexes en cas de réel danger de tsunami dans le futur. Pour rappel, selon la commission océanographique intergouvernementale de l’Unesco, le risque qu'un tsunami survienne en mer Méditerranée dans les trente prochaines années est considéré comme «très élevé».
Des exercices du même type ont déjà été réalisés dans les communes du pourtour méditerranéen.