Les températures prévues pour ce dimanche 7 janvier sur l'ensemble de la France sont en forte baisse par rapport aux jours précédents. Cette chute des températures est en partie provoquée par le phénomène météorologique «Moscou-Paris», qui ramène de l’air frais de Sibérie et de Scandinavie.
Après la douceur des premiers jours de 2024, les températures ont brutalement chuté ce dimanche 7 janvier, et cela devrait durer jusqu’à, au moins, la semaine prochaine. Cette baisse drastique du mercure est en partie provoquée par l’arrivée d’un phénomène appelé «Moscou-Paris», un froid polaire venu de Sibérie et de Scandinavie. Au cours de celui-ci, les températures chutent en dessous des normales des saisons. Le risque de gelées, notamment le matin, est également présent.
Comment explique-t-on l’arrivée de ce phénomène dans l’Hexagone ? Cela est dû à un puissant anticyclone qui s'est établi sur le côté ouest de l’Europe. En début de semaine prochaine, celui-ci va se déplacer plus au nord et se centrer vers les îles britanniques durant toute la semaine.
Par conséquent, une zone des hautes pressions s’installera à la place des dépressions des dernières semaines, comme le note Météo-France. De ce fait, cela va inverser les flux que l’on avait récemment. «Le flux d'ouest à sud-ouest récurrent sur le pays va être remplacé par un flux d'est à nord-est continental, beaucoup plus froid en cette saison», a écrit le service météorologique.
Ce changement de masses d’air correspond au phénomène «Moscou-Paris» et les températures très basses vont «concerner toute la France avec des gelées qui peuvent être généralisées. Les températures pourraient avoir du mal à devenir positives et à passer au-dessus la barre de 0 °C», a précisé Météo-France à CNEWS.
Il faut toutefois savoir que ce nom générique informel donné à cette baisse du mercure, «Moscou-Paris», n'est pas employé par Météo-France, préférant parler d'un «épisode de froid».
Toujours d’après le service météorologique, les températures les plus basses devraient être enregistrées «entre lundi et mardi. Au-delà, le froid doit s’atténuer tout en restant sous les moyennes de saison».
Il faut savoir que ce n’est pas la première fois que ce phénomène traverse l’Hexagone puisqu’il revient tous les trois à quatre ans. «Avec les températures prévues, sans parler a priori de véritable vague de froid, faute d'intensité suffisante, l'indicateur thermique national pourrait passer en début de semaine prochaine en dessous de 0 °C, ce qui ne s'est pas produit depuis près de 6 ans (février 2018), accentuant le côté remarquable de cet épisode froid à venir», a conclu Météo-France.