L’année 2024 étant bissextile, le calendrier comptera 366 jours au lieu des 365 habituels. Un phénomène qui survient tous les quatre ans en raison de l’astronomie.
Une année spéciale. En 2024, le calendrier comprendra un jour supplémentaire par rapport aux années précédentes. Il s’agit donc d’une année bissextile, signifiant que le 29 février tombe tous les quatre ans. Alors que le dernier remonte à 2020 et tombait un samedi, cette année, il basculera sur un jeudi.
Un concept que l’on doit à l’astronomie. Une année bissextile s’adapte à la rotation de la Terre autour du soleil. En effet, la planète prend 365,242199 jours pour faire le tour complet de l’étoile. Pour éviter le décalage des saisons, il a été décidé d’ajouter un jour tous les quatre ans.
Ce sont d’ailleurs les Romains – sous Jules César - qui ont mis en place cette stratégie. Le mois de février a quant à lui été choisi puisqu’il était le mois le plus court du calendrier romain et le dernier de l’année dans le système julien.
Quelques exceptions
Il faudra attendre 1582 pour que la réforme grégorienne façonne le calendrier, que la majorité des pays utilisent encore aujourd’hui. En effet, son prédécesseur se basait sur des années de 362.25 jours, il a donc été décidé d'ajuster un décalage d’une dizaine de jours depuis l’époque romaine.
C’est pour cette raison que les années bissextiles répondent à une règle particulière pour s’aligner sur le calendrier solaire. Comme le rappelle la définition de Futura Sciences, elles doivent être multiples de 4 et de 400, mais pas de 100. Ainsi, 1700, 1800 ou encore 1900 n’étaient pas bissextiles – car divisibles par 100 – alors que l’an 2000 l’était.