La loi immigration est «un très bon texte qui est nécessaire pour protéger les Français», a estimé ce jeudi sur CNEWS Bruno Le Maire, ministre de l'Economie.
Après Emmanuel Macron, c’est au tour de Bruno Le Maire de défendre le projet de loi immigration, adopté par le Parlement. «C’est un très bon texte, c’est un texte de fermeté, c’est un texte de justice. C’est surtout un texte nécessaire pour protéger les Français. Ce texte, je le soutiens à 100%», a déclaré le ministre de l’Économie ce jeudi matin dans la Matinale de CNEWS.
Ce discours diffère légèrement de celui du Président de la République, qui, après avoir insisté sur la nécessité de cette loi, a reconnu hier soir sur France 5 ne pas approuver certaines parties du texte, notamment en ce qui concerne la caution demandée aux étudiants étrangers qui souhaitent venir en France.
Bruno Le Maire a déclaré qu’il s’agissait d’un texte «indispensable» et de «protection des Français». Il a par ailleurs déclaré que la majorité avait été «impeccable dans son soutien et dans sa détermination» à faire voter ce texte, refusant d'admettre que le camp présidentiel est en proie à une crise politique, alors-même que le ministre de la Santé a démissionné et que certains députés de la majorité ont voté contre la loi.
«On attache beaucoup d’importance aux positions minoritaires de certains dans la majorité. Moi, je regarde les chiffres, je regarde la dureté des débats, et je constate que comme sur beaucoup de sujets, la seule formation politique qui fait front, qui tient bon, que ce soit sur la réforme des retraites, sur la réforme de l’assurance chômage, sur tous ces textes difficiles et sur l’immigration, c’est la majorité. Je rends un hommage appuyé à tous nos députés, y compris à ceux qui peuvent avoir des doutes, mais qui ont fait bloc derrière Gérald Darmanin, derrière la Première Ministre, derrière le président de la République», a-t-il ajouté.
Son discours rejoint ainsi celui d’Elisabeth Borne et d’Olivier Véran, qui s’attachent depuis l’adoption du texte à montrer que la majorité n’est pas divisée et que la loi immigration a été adoptée sans les voix du Rassemblement national.