L'adolescent de 17 ans auteur des menaces de mort sur son professeur de mathématiques au Chesnay, dans les Yvelines, sera deféré, puis convoqué par le tribunal pour enfants, a appris CNEWS ce mardi 19 décembre de source judiciaire.
Le lycéen qui avait menacé sur Instagram de tuer son professeur de mathématiques va être deféré, puis convoqué au tribunal pour enfant aux fins d'une audience de culpabilité. Il sera placé sous contrôle judiciaire pour «menaces de mort sur personne chargée d'une mission de service public», a appris CNEWS ce mardi de source judiciaire.
Une autre source proche du dossier a révélé à CNEWS que l'adolescent de 17 ans ne présente aucun élément de radicalisation, et qu'aucune connotation religieuse n'était affiliée à son acte.
Résident à Versailles, l'adolescent de nationalité libanaise est inconnu des services de police.
Des menaces d'une extrême violence
Dimanche 17 décembre, un professeur de mathématiques de l’établissement scolaire catholique Blanche de Castille, situé au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines), avait déposé plainte après avoir reçu des menaces de mort sur Instagram.
Selon une source policière à CNEWS, ces menaces avaient été écrites en anglais. «Je vais assassiner mon prof de maths. C’est un p*** d'intello que personne n'aime et il est tellement dans son bon droit. Je jure devant Dieu que si je vois ce p*** à la sortie de l'école, je vais l'agresser et le battre à mort. Je vais lui casser la gueule à cet intello. Il s'étire pendant les cours, fait des trucs d'autiste et me prend mon papier avant que j'ai fini d'écrire, c'est un putain d'attardé», pouvait-on lire sur le réseau social.
Un élève souvent absent et isolé de ses camarades
L’auteur de ces menaces avait également tenu à prévenir contre tout appel aux forces de l’ordre.
«Si vous avez vu l'histoire que j'ai postée à propos de mon professeur de mathématiques et que vous avez l'intention de moucharder, vous savez que vous le rejoindrez», avait-il écrit. L'élève de terminale avait alors été interpellé, puis placé en garde à vue.
Interrogé par les enquêteurs, l’enseignant avait déclaré n’avoir jamais eu de conflits avec cet élève. Il avait toutefois constaté qu’il était très souvent absent et qu’il s’isolait du reste de ses camarades.