Alors que se déroule cette semaine le 105e congrès des maires de France, à Paris, Emmanuel Macron reçoit des élus à l’Élysée ce mercredi 22 novembre. Un rendez-vous boudé par certains édiles.
Une invitation qui ne compense pas son absence au 105e congrès des maires de France. Ce mercredi 22 novembre, Emmanuel Macron a convié des élus à l’Elysée.
Par cette réception, organisée autour d'un cocktail aux alentours de 17h, le président de la République entend «souligner la conscience de l’exercice d’un mandat de plus en plus difficile et les réponses que l’Etat y a apporté en termes de lutte contre les agressions, ainsi que celles destinées à améliorer les conditions de son exercice», a expliqué l’Élysée.
Cependant, certains élus ont décidé de décliner cette invitation. «Je ne participerai pas à cette mascarade de communication où le président va encore faire son one-man show», a indiqué Luc Carvounas, maire socialiste d’Alfortville (Val-de-Marne) à nos confrères de franceinfo.
Des édiles tels qu’André Laignel, vice-président de l’Association des maires de France (AMF), a lui aussi refusé la proposition d’Emmanuel Macron.
David Lisnard tempère
Alors que l’absence du chef de l’Etat au 105e congrès des maires de France, qui se déroule actuellement à la Porte de Versailles, à Paris, a été mal perçue par un grand nombre d’élus, qui ont considéré cela comme une forme de mépris, David Lisnard, président de l’AMF a tempéré cette décision d’Emmanuel Macron.
«Aucun président de la République n’est allé systématiquement au congrès. Ce n’est pas le congrès de l’Elysée, c’est le congrès des maires», a rappelé le maire de Cannes.
Une enquête du Cevipof, réalisée pour l’Association des maires de France, et rendue publique ce dimanche 19 novembre, a révélé que la violence à l’encontre des élus devrait encore progresser de 15% en 2023.
Au-delà des tables rondes et des discussions sur les dispositifs à mettre en place pour assurer une meilleure sécurité pour les maires, d’autres thèmes seront abordés, tels que la transition énergétique, le logement ou encore les déserts médicaux.