Lors des questions des députés au gouvernement de ce mardi 14 novembre, la Première ministre, Elisabeth Borne, a réaffirmé la position de l'exécutif face à la vague d’antisémitisme qui touche le pays depuis les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier.
«Lutter contre l’antisémitisme, c’est l’affaire de tous». La Première ministre a réaffirmé, ce mardi devant les députés, la position stricte du gouvernement face à la montée de l’antisémitisme en France depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas.
«Nous assistons à une augmentation sans précédent des actes antisémites dans notre pays. En un mois, ce sont plus de 1.500 actes qui ont été constatés. C’est plus que sur une année entière», a rappelé Elisabeth Borne ajoutant, «les Français de confession juive vivent dans l’angoisse, c’est grave, c’est inadmissible dans la République où personne ne doit être inquiété en raison de ses croyances.»
Face à cette situation, la Première ministre a rappelé les actions déjà mises en place par son gouvernement. «Nous avons passé des consignes de vigilance extrême aux préfets. Nos forces de l’ordre, nos militaires de l’opération Sentinelle sont mobilisés pour assurer la sécurité des lieux sensibles, en particulier les lieux de culte ou les écoles. Nous avons également demandé la plus grande fermeté aux Parquets. Des enquêtes sont lancées, des condamnations sont prononcées jusqu’à dix-huit mois d’emprisonnement dans certains cas», a-t-elle déclaré.
«Face à l’antisémitisme une réaction unanime et sans ambiguïté est indispensable. Lutter contre l’antisémitisme, c’est l’affaire de tous. S’en prendre à une personne parce qu’elle est juive, c’est s’en prendre à la République, notre devoir c’est de lutter contre toutes les haines», a conclu la Première ministre.