Le président de la République Emmanuel Macron a justifié ce samedi 11 novembre sa non-participation à la marche contre l’antisémitisme prévue ce dimanche, affirmant qu'il est en action.
Emmanuel Macron a affirmé ce samedi qu'il serait «par le cœur et par la pensée» à la marche contre l'antisémitisme dimanche, en dénonçant «beaucoup de confusion» et de «récupération» à ce sujet.
«Mon rôle est plutôt de bâtir l’unité du pays et d’être ferme sur les valeurs», de «prendre des décisions, de dire des mots quand il faut les dire et d’agir, sinon je peux manifester toutes les semaines», a déclaré le président en marge des commémorations à Paris du 105e anniversaire de l'Armistice de 1918.
«Bâtir l'unité du pays»
«Je serai par le cœur et par la pensée» à cette marche qui vise à «bâtir l'unité du pays», a-t-il ajouté après un dépôt de gerbe au pied de la statue de Georges Clémenceau. «Sur l’antisémitisme, c’est très simple, on ne concèdera rien et rien ne le justifie», a-t-il souligné, en défendant une approche «universaliste» face à l'antisémitisme, voyant «beaucoup de confusion» sur la marche organisée dimanche par les présidents des deux Chambres du Parlement, et «beaucoup aussi de récupération».
«Je pense que mon rôle est plutôt de travailler sur l’unité du pays. Je suis en action. Mon rôle est de prendre des décisions, dire les mots quand il faut les dire et agir. Je serai avec vous par le cœur et la pensée», a conclu le président de la République.