En direct
A suivre

Sécurité à l'école : Elisabeth Borne envisage des «boutons d'appel» permettant d'être en lien direct avec la police

D'après Elisabeth Borne, ces «boutons d'appel» existent déjà dans certains établissements scolaires français. [BERTRAND GUAY/Pool via REUTERS]

Ce lundi 6 novembre, Elisabeth Borne a évoqué la possibilité d'installer des «boutons d'appel» dans les établissements scolaires français afin de les mettre en lien direct avec les forces de l'ordre.

Trois semaines après l'assassinat de Dominique Bernard, professeur de français à Arras, le gouvernement réfléchit à des solutions pour renforcer la sécurité dans les établissements scolaires. Ce lundi 6 novembre la Première ministre, Elisabeth Borne, a évoqué l'installation de «boutons d'appel» dans les collèges et lycées.

«Moi ce que je cherche, ce sont des mesures efficaces, comme des boutons d'appel qui préviennent immédiatement le commissariat, a-t-elle déclaré sur France Inter. Ça existe dans certains établissements, ça peut être généralisé».

Les associations d'élus reçues ce lundi

Quelques jours après l'attentat d'Arras du 13 octobre, les élus des collectivités locales avaient formulé des propositions en matière de sécurité auprès du ministre de l'Education nationale, Gabriel Attal. La présidente de Régions de France, Carole Delga (PS), avait notamment suggéré d'installer ces bornes d'appel «pour avoir en urgence le contact avec les forces de police ou de gendarmerie».

Ce lundi 6 novembre, Gabriel Attal doit justement recevoir dans la matinée les associations d'élus locaux dans le but d'échanger sur les mesures de sécurité à mettre en place dans les établissements scolaires. Ces boutons d'appel seront donc évoqués comme «une piste sur laquelle on devrait pouvoir se mettre d'accord», d'après Elisabeth Borne.

Assurant que «le gouvernement est totalement mobilisé pour assurer la sécurité sur l'ensemble du territoire et notamment autour des écoles», la Première ministre a rappelé qu'elle a «relevé la posture Vigipirate pour passer en "Urgence attentat", c'est-à-dire la posture la plus élevée», après l'assassinat de Dominique Bernard.

«Cela veut dire qu'il y a une mobilisation exceptionnelle de nos policiers, de nos gendarmes» mais aussi qu'«on a renforcé le nombre de militaires qui sont mobilisés dans le cadre de l'opération Sentinelle», a-t-elle expliqué. Les règles ont également été «adaptées» afin «qu'il ne puisse pas y avoir de rassemblement autour des écoles».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités