La préfecture de police de Paris envisage de reconduire l'arrêté interdisant la détention et la consommation de protoxyde d'azote dans plusieurs arrondissements de la capitale, qui avait pris fin le 31 octobre dernier.
La substance toujours dans le viseur des pouvoirs publics. Alors qu'il avait pris fin le 31 octobre dernier, après avoir déjà été prolongé l'été dernier, l'arrêté visant à interdire la consommation de protoxyde d'azote dans plusieurs arrondissements de Paris pourrait être reconduit.
Selon la préfecture de police de Paris, «les secteurs d'interdiction du protoxyde d'azote visés dans l'arrêté font actuellement l'objet d'un ajustement qui nécessite une consultation des maires des arrondissements concernés», a appris CNEWS ce jeudi 2 novembre.
Une décision prise après la consultation
Plusieurs quartiers du 7e, 8e, 9e, 10e, 11, 14, 15e, 16e, 17e, 18e, 19e et du 20e arrondissement étaient et pourraient de nouveau être concernés par l'interdiction de «détention et consommation de protoxyde d'azote sur la voie publique». S'ajouteraient également les secteurs de plusieurs monuments et lieux touristiques tels que la Place de l'Étoile, la Place du Trocadéro ou encore sur l'avenue des Champs-Élysées.
«L'arrêté a potentiellement vocation à être reconduit en temps utile lorsque cette consultation sera terminée», a précisé la préfecture de police de Paris à CNEWS.
Pour rappel, ce produit inscrit sur la liste des substances vénéneuses depuis 2001 est devenue la troisième la plus consommée derrière le tabac et l’alcool, avance la préfecture de police dans l'arrêté qui prévoit une amende de 15.000 euros envers un individu incitant un mineur de consommer du protoxyde d'azote.