Le propriétaire d'un chat disparu depuis 2014, a pu le retrouver grâce à sa puce électronique. Habitant de Montceau-les-Mines, il avait perdu tout espoir de le revoir.
De l'importance de pucer ses animaux de compagnie. Pascal avait perdu son chat Nougat depuis 9 ou 10 ans, et tout espoir de le retrouver. Vendredi 27 octobre dans la matinée, une dame s'est présentée avec un chat roux à la clinique vétérinaire des Fontaines à Geugnon, en Saône-et-Loire. L'animal étant pucé, la vétérinaire a appelé le propriétaire, un habitant de Montceau-les-Mines.
Plusieurs hypothèses pour expliquer sa disparition
«Il y a eu un grand blanc au téléphone, puis le monsieur était en pleurs. Il nous explique que son chat a disparu depuis 9 ou 10 ans et qu'il avait complètement perdu espoir de le retrouver», raconte Alice Laforest, ASV (assistante spécialisée vétérinaire) à la clinique. Une émotion légitime, alors que le propriétaire, qui avait adopté Nougat à peine un an avant sa disparition, était persuadé de ne jamais le retrouver. «Je n'y croyais plus. Je pensais qu'il avait fini par mourrir dans un coin», a expliqué l'homme de 53 ans au téléphone. «Avec mon ex, on s'était renseigné auprès des vétérinaires, de la SPA. Et rien», relate-t-il auprès de France 3 Bourgogne Franche-Comté.
Plusieurs hypothèses pour expliquer sa disparition sont évoquées. Selon Alice Laforest, quelqu'un a pu trouver le chat et l'adopter «sans se préoccuper de savoir s'il était pucé ou non», ajoutant que «ses adoptants ont pu déménager, emmenant le chat avec eux», ce qui expliquerait pourquoi Nougat a été retrouvé à Digoin, à 30 km de Montceau-les-Mines. Pascal, lui, assure que c'est un «vol». Nougat paraît en tout cas «en très bon état», après ces neuf années d'absence.
L'occasion pour la vétérinaire, qui a partagé cette histoire sur les réseaux sociaux, de rappeler que l'identification des animaux de compagnie «n'est pas seulement obligatoire, elle s'avère aussi très utile pour que les animaux égarés ou fugueurs retrouvent leur maison sans passer par la case fourrière !»