Clément Beaune se rend, ce lundi 7 août, au refuge de la Fondation Brigitte Bardot à Bazoches-sur-Guyonne (Yvelines), dans le cadre de la lutte contre l’abandon des animaux de compagnie.
Chaque année, c’est le même constat. Des centaines d’animaux sont abandonnés au moment des départs en vacances. Un fléau que le gouvernement prend à coeur.
Ce lundi 7 août, Clément Beaune, ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires chargé des Transports, se rend à Bazoches-sur-Guyonne, dans les Yvelines, dans l’un des quatre refuges de la Fondation Brigitte Bardot.
L’objectif : sensibiliser les Français aux abandons d’animaux de compagnie. 60.000 d'entre eux sont délaissés chaque été, un record européen.
Une campagne choc
Le 1er juillet dernier, la Fondation Brigitte Bardot a lancé une campagne de sensibilisation pour lutter contre ce fléau. Dans un clip posté sur les réseaux sociaux, un couple profite de son arrivée en vacances entre amis tandis que son chien est laissé seul, traumatisé et abandonné dans un refuge. Une communication forte pour dénoncer un véritable «acte de cruauté».
#StopAbandon
Chaque été, les Français abandonnent 60 000 animaux de compagnie pour partir en vacances !
Faisons en sorte que cette année, notre « douce France » ne confirme pas sa première place en Europe en termes d'abandons d'animaux de compagnie. C'est devenu une honte… pic.twitter.com/8ZSDNqUrv3— Fondation Brigitte Bardot (@FBB_Officiel) June 29, 2023
Un acte puni par la loi
«C'est devenu une honte insoutenable, ce fléau doit être combattu et puni systématiquement par les autorités,» a précisé la fondation dans son message sur le réseau X (anciennement Twitter).
L’association a rappelé le mois dernier qu’abandonner son animal de compagnie est un «acte inhumain», «une forme de maltraitance, voire un crime, et est puni par la loi». En effet, les sanctions peuvent aller jusqu’à 3 ans de prison et 45.000 euros d’amende.
Chaque année, les refuges doivent faire face à un afflux massif d’animaux abandonnés alors même que les structures d’accueil sont trop peu nombreuses et bien souvent déjà surchargées.