La France a relevé le niveau de l'alerte Vigipirate ce dimanche 24 mars, à la suite de l'attentat survenu à Moscou (Russie) et revendiqué par Daesh. Un renforcement des mesures de sécurité dans les transports en commun va ainsi être mis en place.
Plus de vigilance. Sur demande d'Emmanuel Macron, la France a relevé le niveau d'alerte Vigipirate au niveau «urgence attentat», dimanche 24 mars, à la suite de l'attaque terroriste qui a frappé Moscou, la capitale russe, le vendredi 22 mars. La sécurité va donc être renforcée, notamment dans les transports.
Le Premier ministre Gabriel Attal a décidé de «rehausser» le plan Vigipirate à son niveau le plus élevé après une réunion du Conseil de Défense et de Sécurité nationale à l'Elysée, demandée par Emmanuel Macron.
À la suite de l’attentat de Moscou, un Conseil de Défense et de Sécurité nationale a été réuni ce soir à l’Elysée par le Président de la République.
Compte tenu de la revendication de l’attentat par l’état islamique et des menaces qui pèsent sur notre pays, nous avons décidé de…— Gabriel Attal (@GabrielAttal) March 24, 2024
Le troisième et dernier niveau du plan Vigipirate, c'est-à-dire le niveau «urgence attentat», peut être mis en place «à la suite immédiate d’un attentat ou si un groupe terroriste identifié et non localisé entre en action», selon le site du gouvernement dédié à ce dispositif. Lorsqu'il est déclenché, des mesures de sécurité renforcée sont appliquées à différents secteurs, dont celui des transports.
Ainsi, à partir de ce lundi 25 mars, les patrouilles vont être plus fréquentes dans les métros et les trains, et ce, sur l'ensemble du territoire. Les bagages laissés sans surveillance, dits «abandonnés», seront dans les prochains jours plus rapidement pris en charge par les équipes dédiées. Enfin, des messages d'alerte, appelant à la vigilance des usagers, seront régulièrement joués dans les différents transports en commun.