Le rapport final du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) concernant le crash mortel d'hélicoptère survenu à Villefranche-sur-Mer (Alpes Maritimes) le 2 novembre 2022, a confirmé une erreur du pilote liée à la prise de cocaïne. Deux personnes avaient perdu la vie.
La responsabilité du pilote est désormais mise en cause. Le rapport final du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) pour la sécurité de l’aviation civile a dénoncé une erreur de la part du pilote de l'hélicoptère de Monacair, qui s'était écrasé dans les hauteurs de Villefrance-sur-Mer (Alpes Maritimes) le 2 novembre 2022. Une erreur liée au fait qu'il aurait pris de la cocaïne.
En effet, selon une information de nos confrères de Var Matin, le BEA a découvert des traces de cette drogue dans les cheveux du pilote, décédé avec son passager, un homme d'affaire russe, lors du crash. Expérimenté, le pilote comptait 2.300 heures de vol et avait «fait toute sa formation dans la zone et la connaissait très bien», avait à l'époque réagit la compagnie monégasque d'hélicoptères.
Monacair entend renforcer les tests
Dans un communiqué rendu public ce mardi 3 octobre, Monacair a tenu à rappeler que son pilote avait à l'époque effectué deux tests salivaires, qui étaient revenus négatifs et que désormais, ses pilotes devront se plier «à un test capillaire, permettant de détecter la présence éventuelle de stupéfiants, tous les six mois (mesure qui, à l’heure actuelle n’est pas envisageable par la règlementation européenne de l’AIR OPS).
L'entreprise monégasque a réitéré le fait qu'elle se tenait à la disposition des enquêteurs afin que «toute la lumière soit faite sur ce terrible accident».