Des analyses sont en cours sur les deux immeubles contenant de l'amiante qui se sont effrondrés à Rouen après un incendie dans la soirée de ce samedi 30 septembre.
Des analyses qui pourraient permettre de connaître les origines de l'incendie qui a ravagé deux immeubles contenant de l'amiante à Rouen. Ce dimanche, l'adjointe au maire Fatima El Khili a annoncé que des analyses étaient en cours et que les résultats seront connus «mardi soir ou mercredi».
Un périmètre a été défini autour de la zone où les deux immeubles désaffectés des années 1970 se sont effondrés dans la nuit sous la chaleur des flammes, pour y contrôler «le niveau de concentration de fibres d'amiante», a expliqué Fatima El Khili. Cette zone concerne des quartiers de Rouen et la commune limitrophe du Petit-Quevilly.
Les habitants de Rouen (Seine-Maritime) ont aperçu une épaisse fumée samedi en début de soirée. Elle provenait d’un immeuble de huit étages Verre et Acier du quartier Saint-Julien, qui a pris feu vers 18h. D’après le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS), le feu serait parti d’un appartement situé au premier étage et serait rapidement monté.
Le feu s'est ensuite «propagé dans la soirée à un second bâtiment désaffecté. Les deux immeubles se sont effondrés», a indiqué la mairie dans un communiqué diffusé dans la nuit de samedi à dimanche.
Incendie quartier Saint-Julien @Rouen: le point sur la situation, à 2h20. pic.twitter.com/9S2iscdYnS
— Nicolas Mayer-Rossignol (@NicolasMayerNMR) October 1, 2023
130 pompiers ont été mobilisés pour venir à bout de cet incendie. «Concernant la toxicité des fumées, des mesures ont été réalisées par le service départemental d'incendie et de secours (SDIS) tout au long de l'opération», a précisé la mairie, ajoutant qu'«aucun seuil de dangerosité n'a été relevé».
À la mi-journée de ce dimanche 1er octobre, il restait des foyers résiduels de feu en cours d'extinction.
Par précaution, les écoles maternelles et élémentaires situées à proximité de l'incendie resteront fermées.