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Suicide de Nicolas à Poissy : un responsable du rectorat de Versailles porte plainte après des menaces de mort

Le jeune Nicolas était scolarisé au lycée Adrienne Bolland à Poissy Le jeune Nicolas était scolarisé au lycée Adrienne Bolland à Poissy [JULIEN DE ROSA / AFP]

Un responsable du rectorat de Versailles a porté plainte ce mercredi 20 septembre pour menaces de mort, après le scandale provoqué par la réponse du rectorat aux parents du jeune Nicolas, qui s'est suicidé début septembre à Poissy.

Après la révélation d’une lettre envoyée par le rectorat de Versailles aux parents du jeune Nicolas, adolescent de 15 ans qui s’est suicidé à Poissy à cause du harcèlement scolaire qu'il subissait, le rectorat se trouve aujourd’hui visé. 

Le chef du service interacadémique des affaires juridiques du rectorat de Versailles (Yvelines) a porté plainte mercredi après avoir été visé par des menaces de mort. Selon une source policière à l’AFP, ces menaces sont en lien avec le suicide de Nicolas, qui s'est donné la mort à la rentrée scolaire. Selon les informations de l’AFP, deux autres plaintes ont été enregistrées, sans préciser les identités des plaignants. 

La réponse envoyée par le rectorat de Versailles aux parents de Nicolas, qui avaient alerté sur la détresse de leur fils, a provoqué un véritable scandale. L'adolescent subissait du harcèlement lorsqu'il était scolarisé en prépa professionnelle au  lycée Adrienne-Bolland l'année dernière.

Le rectorat a jugé «inacceptables» les propos des parents qui auraient «remis en cause» l'attitude des personnels de l'établissement. Il a également demandé dans cette lettre aux parents d'adopter une «attitude constructive et respectueuse» à son égard, en leur rappelant les risques pénaux d'une dénonciation calomnieuse. Ces mots ont fait réagir jusqu’au ministère de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, qui a qualifié ce courrier de «honte». 

Une enquête pour cyberharcèlement en ligne et en meute, provocation à commettre un délit, injures publiques à caractère sexiste et menaces de mort matérialisées par écrit a été ouverte et confiée à la police judiciaire (PJ) de Versailles. 

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