Gérald Darmanin a réuni tous ses soutiens ce dimanche à Tourcoing, dans le Nord, avec notamment la présence de la Première ministre Elisabeth Borne. Le ministre de l'Intérieur a délivré un discours de rentrée dans lequel il a rappelé sa loyauté au chef de l'Etat, Emmanuel Macron.
Gérald Darmanin était en déplacement ce dimanche dans son fief de Tourcoing, entouré de ses soutiens. Le ministre de l'Intérieur a clôturé sa journée de rentrée politique avec un discours dans lequel il a évoqué plusieurs thématiques, notamment la sécurité dans le pays, préoccupation principale des Français.
Les classes populaires
Parmi les sujets évoqués par le ministre de l'Intérieur dans son discours, les classes populaires, qui constituent selon lui un grand sujet de préoccupation. Gérald Darmanin a notamment fait référence à la montée du Rassemblement national dans les milieux populaires, «non pas par conviction, mais parce qu'il donne de nouveau un signal d'alerte à ceux qui les gouvernent », explique-t-il. Il a également tenu à rappeler que la France était le seul pays «à garantir l'éducation gratuite et pour tous et la santé gratuite et pour tous. Le seul à dépenser autant d'argent public dans son système social».
Le bilan d'Emmanuel Macron
Gérald Darmanin a poursuivi son discours en défendant le bilan du chef de l'Etat : «Le président de la République et sa majorité ont fait bien plus que quiconque pour les Français modestes». Dédoublement des classes, très grande politique sociale, suppression de la taxe d'habitation, augmentation de l'allocation handicapé... Le ministre a énuméré les actions faites par le gouvernement en place. Il a conclu cette partie du discours en évoquant un «chômage qui n'a jamais autant baissé».
L'importance de la sécurité
Gérald Darmanin a également évoqué la sécurité en affirmant que ce sujet, préoccupation principale des Français, n'était «pas une lubie pour gagner les élections». Le ministre de l'Intérieur a souligné l'importance de l'aspect sécuritaire dans la vie des Français : «Sans sécurité, il n'y a pas de liberté d'aller et venir, pas de possibilité d'être propriétaire... Il n'y a pas de fraternité».
Le tout en rendant un hommage aux policiers et aux gendarmes. « La loi du plus violent remplace toujours la loi de la République quand le policier n'est plus là».