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Marseille : un jeune homme de 17 ans tué par balles dans un nouveau règlement de comptes

Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire. Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire. [DENIS CHARLET / AFP]

Un jeune homme âgé de 17 ans est décédé à Marseille, dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 août, après avoir été atteint par des tirs.

Nouveau règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants à Marseille. Un jeune homme de 17 ans a été abattu par balles, dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 août, dans la cité des Rosiers située dans le 14e arrondissement.

Aux alentours de 4h du matin, des témoins ont entendu des coups de feu avant de prévenir les forces de l'ordre. Ces dernières sont rapidement intervenues sur les lieux et ont découvert le corps du jeune homme, étendu au sol et déjà sans vie.

La victime était connue des services de police pour des affaires précédentes, notamment des actes d'extorsion et du trafic de stupéfiants. En avril dernier, il avait déjà été victime d'une tentative d'assassinat par balles. Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire.

Série de meurtres liés au trafic de drogue

Cette tragédie est survenue alors que la brigade de CRS 8 a été déployée à Marseille, mais également à Nîmes. Pour rappel, cette semaine déjà, deux mineurs âgés de 10 ans et 18 ans ont été tués dans le quartier Pissevin à Nîmes. Deux homicides liés au trafic de stupéfiants.

Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, a d'ailleurs annoncé des renforts «au moins jusqu'à la fin de l'année» ainsi que l'affectation de moyens d'enquête supplémentaires. Ces mesures incluent l'envoi sur place d'une unité de CRS, le déploiement de quinze officiers de police judiciaire et la création d'un groupe interministériel de recherche (GIR) de la police et la gendarmerie.

Le mois d'août s'est révélé particulièrement meurtrier à Marseille, avec huit décès survenus dans des règlements de comptes. Depuis le début de l'année, 39 victimes par balles liées au trafic de stupéfiants sont à déplorer.

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