Edwige Diaz, députée RN de Gironde, est revenue, dans la matinale de CNEWS, sur le viol subi par une femme à Cherbourg. Elle estime que certaines réactions «contribuent à la banalisation de l'horreur».
Un manque de soutien politique ? Invitée sur CNEWS, Edwige Diaz, députée RN de Gironde, s'est exprimée sur le viol subi par une jeune femme de 29 ans agressée à Cherbourg, vendredi 4 août.
Elle regrette notamment le peu de réactions politiques mis à part dans les rangs du Rassemblement national. «Ces réactions, à la fois d'indifférence issue de la macronie et de changement de sujet de la part de l'extrême gauche, contribuent à la banalisation de l'horreur», a-t-elle souligné.
«Un vrai recul des libertés des femmes»
La députée n'a pas hésité à cibler Olivier Faure, le chef du Parti socialiste, «qui n'a pas eu un mot pour la victime» et qui «dévie le sujet vers une accusation d'un supposé racisme», selon ses dires.
«Aujourd'hui, on observe dans notre pays un vrai recul des libertés des femmes qui doivent changer de trottoir, changer leurs habitudes de s'habiller et peut-être changer de quartier», a poursuivi Edwige Diaz.
Le suspect, un homme de 18 ans, déjà défavorablement connu des services de police, a été interpellé et placé en garde à vue jeudi 10 août. Il a reconnu les faits, selon les services de police. Sa mise en examen a été prononcée samedi dernier. Il risque la réclusion criminelle à perpétuité.