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Virus du Nil occidental : un homme et trois chevaux infectés dans l'Hérault

Un habitant de Baillargues, dans la métropole de Montpellier, a été hospitalisé, c'est le premier dans le département. [Cedrick Isham CALVADOS / AFP]

Un homme et trois chevaux ont été infectés par le virus du Nil occidental dans l'Hérault. L'état de santé de l'homme est stable, deux des trois chevaux sont morts. Que sait-on de cette maladie ?

L'Hérault en vigilance face au virus du Nil occidental. Un homme et trois chevaux ont été infectés par le virus et quatre autres suspicions d'infection sur des chevaux ont été recencées. Un habitant de Baillargues, dans la métropole de Montpellier, a été hospitalisé, c'est le premier dans le département. Son état de santé est aujourd’hui stable, indique France Bleu Hérault. Deux des trois chevaux contaminés sont morts.

«Les chevaux, mais aussi parfois les hommes, sont des "hôtes accidentels" qui peuvent être atteints par le virus West Nile lorsqu’ils sont piqués par des moustiques infectés, mais qui ne peuvent pas transmettre à leur tour le virus» a précisé la préfecture du département dans un communiqué ce lundi.

Après la découverte de trois premiers cas d'infection au virus du Nil occidental dans le Var, il y a un peu plus d'un an, «deux nouveaux cas avaient été signalés sur les communes de Six-Fours-les-Plages et La Seyne-sur-Mer» mercredi 21 août 2023, selon un communiqué de l’agence régionale de santé (ARS) de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Un virus présent sur tous les continents. Un cas d'infection au virus du Nil occidental a été identifié fin juillet à Bordeaux, premier cas humain à survenir hors «pourtour méditerranéen» en France.

Découvert en Ouganda en 1937, le virus du Nil occidental est transporté par les oiseaux et transmis aux humains par les piqûres de moustiques. Cette maladie provoque des symptômes semblables à ceux de la grippe. Dans les cas les plus graves et rares, des complications neurologiques peuvent apparaître.

Une maladie saisonnière 

L’infection est asymptomatique pour 80% des personnes contractant le virus, ce qui peut le rendre dangereux.

Les formes symptomatiques de la maladie se caractérisent par l’apparition brutale d’une fièvre importante après 3 à 6 jours d’incubation. Cette fièvre est accompagnée de maux de tête et de dos, de douleurs musculaires, d’une toux, d’un gonflement des ganglions du cou, et souvent d’une éruption cutanée, de nausées, de douleurs abdominales, de diarrhées et de symptômes respiratoires.

Il n’existe pas de traitement antiviral spécifique contre ce virus. La prise en charge médicale est donc centrée sur le traitement des symptômes lorsqu’ils sont présents. 

Selon Santé Publique France, ce virus circule de façon plus importante en Russie et en Europe depuis 2010, avec des cas signalés pour la première fois en Allemagne et aux Pays-Bas, en 2019 et 2020.

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