Chaque trimestre, les chiffres du chômage font état du nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi. Ces derniers sont répartis en cinq catégories.
Lorsqu'il s'agit de rendre compte du nombre de demandeurs d'emploi en France, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) les classe en cinq catégories : A, B, C, D et E. Chaque lettre traduit une situation différente et renvoie au statut de la personne, à son niveau d'activité et à sa disponibilité.
La catégorie A est généralement celle qui est mise en avant au moment d'annoncer les chiffres du chômage, chaque trimestre. Comme expliqué sur le site de l'administration française, elle concerne les demandeurs d'emploi qui n'ont aucune activité.
Des obligations différentes selon la situation
La catégorie B désigne les personnes qui sont au chômage mais peuvent justifier d'une activité partielle de 78 heures maximum au cours du mois. La catégorie C est réservée aux demandeurs d'emploi qui ont eux aussi exercé une activité partielle mais qui excède 78 heures par mois.
Ces trois premières catégories, se distinguent des deux suivantes, D et E, car elles concernent les chômeurs tenus d'accomplir des «actes positifs de recherche d'emploi». Ces personnes doivent maintenir un contact régulier avec Pôle emploi et prouver qu'elles cherchent activement un travail pour ne pas risquer d'être radiées et de voir leur allocation suspendue.
A l'inverse, les personnes classées en catégorie D et E ne sont pas soumises à ces obligations, en raison de leur situation particulière. Les chômeurs de catégorie D sont ceux que Pôle emploi juge indisponibles immédiatement. Ils sont en cours de formation, en stage ou en maladie, par exemple. La catégorie E désigne de son côté les inscrits qui disposent d'un emploi, notamment dans le cadre d'un contrat aidé ou d'une création d'entreprise.