Avec le remaniement ministériel prévu ce jeudi 20 juillet, de nombreux hommes et femmes politiques vont faire leur entrer au gouvernement. A cette occasion, voici un récapitulatif sur le salaire des ministres en poste et leurs avantages à la fin de leur mandat.
Le salaire d'un ministre s'élève à 10.490 euros brut par mois. Dans le détail, cette somme regroupe 8.148 euros d'indemnité de base, 2.098 euros d’indemnité de fonction et 244 euros d'indemnité de résidence, selon Capital. Le Premier ministre touche mensuellement 15.735 euros brut, dont une indemnité de base de 12.222 euros, une autre de fonction de 3.147 euros et une dernière de 366 euros pour la résidence.
En plus de ce salaire, les dépenses de représentation, englobant les événements dans les ministères, les conférences de presse et les réceptions, sont prises en charge par l'Etat dans la limite de 150.000 euros par an et par ministre, contre 120.000 euros par an pour un ministre délégué et 100.000 euros par an pour un secrétaire d'Etat.
A cela s’ajoute les nombreux avantages dont disposent les ministres, comme la gratuité des trajets en avion, un véhicule avec chauffeur et un accès gratuit aux transports ferroviaires. Certains des ministres nommés peuvent même parfois disposer d’un logement de fonction selon certaines conditions.
Le 17 mai 2012, un décret proposant une baisse de 30% dans la rémunération des membres du gouvernement et du président de la République a été adopté. C'était l'une des mesures phares de la campagne de François Hollande. Avant ce décret, les ministres étaient payés 14.200 euros par mois, tandis que le Premier ministre avait le droit à une rémunération mensuelle de 21.300 euros.
Quels avantages après leur mandat ?
Contrairement au président de la République, les anciens ministres et secrétaires d'Etat ne touchent pas de «salaire à vie». Ils ont le droit à des indemnités de cessation de fonction durant les trois mois suivant leur départ. Avant 2013, cette durée était de six mois.
Ces indemnités sont équivalentes au montant touché pendant leur activité de ministre. Toutefois, elles ne sont perçues qu'à condition que les anciens ministres ne récupèrent pas leur possible siège de parlementaire, ni ne reprennent aucune activité rémunérée.
Les ministres perdent tous leurs autres avantages. Ce n'est cependant pas le cas du Premier ministre, qui conserve à vie son titre, mais aussi une protection policière s'il le désire, une voiture avec chauffeur et un bureau. Il peut aussi avoir un employé de bureau à son service pendant dix ans.