La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé ce lundi 17 juillet que le gouvernement allait assurer la création d'une qualification «d'homicide routier», et favoriser la suspension automatique du permis de conduire pour les personnes sous l'emprise de stupéfiant. Mais qu'en est-il pour le CBD ?
Vers un durcissement des lois ? A l'issue d'un Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) organisé ce lundi 17 juillet, la cheffe du gouvernement Elisabeth Borne a annoncé la création d'une qualification «d'homicide routier» et fait part de l'intention de suspendre automatiquement le permis de conduire pour les personnes sous l'emprise de stupéfiant.
Concernant le CBD, dont l'achat et la prise sont légaux et autorisés en France, les consommateurs ne devraient pas être concernés par la suspension automatique du permis de conduire, ni par la menace «d'homicide routier» en cas d'accident mortel après avoir consommé du CBD.
Moins de 3% de THC
Le site national Drogues info service rappelle néanmoins que le CBD est autorisé si son taux en THC, la principale substance active du cannabis, est inférieur à 0,3%, selon l'arrêté du 30 décembre 2021.
Dans le cas contraire, les consommateurs contrôlés positifs à un CBD dont les taux seront supérieurs à ceux autorisés seront alors sanctionnés, et verront leur permis de conduire être suspendu, si la loi adéquate est belle est bien entérinée.
Drogues info service précise que la consommation «quotidienne de CBD peut rendre positif un test salivaire, urinaire ou sanguin», et fait état dans les cas les plus graves d'effets indésirables tels que des «étourdissements ou encore une chute de tension artérielle». Suspension de permis ou non, il est donc fortement recommandé de ne pas en consommer avant de prendre le volant ou un deux-roues.