Invité de la Matinale de CNEWS ce vendredi 7 juillet, le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, s'est exprimé sur les émeutes liées à la mort du jeune Nahel. «Ce ne sont pas des émeutes, c'est une guérilla menée par une population en état de sécession», a-t-il soutenu.
Un avis tranché sur la question des émeutes. Le président du parti Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, était invité dans la Matinale, ce vendredi 7 juillet, à réagir aux émeutes liées à la mort du jeune Nahel. Le député de la 8e circonscription de l'Essonne n'arrive pas à se satisfaire de la situation plus apaisée de ces derniers jours.
«Un retour au calme temporaire, puisque rien n'est traité. Je ne vais pas me plaindre, je me réjouis que ce soit plus calme. Mais la vraie question, la seule question importante, c'est "Est-ce qu'on en tire des leçons ? Est-ce qu'on change de politique ?».
Les Français attendent maintenant des décisions fortes et concrètes. #emeutes
Retrouvez mes propositions : pic.twitter.com/S1QKkR5HNF— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) July 4, 2023
L'ancien maire de Yerres a rappelé une série de «20 mesures, 20 décisions immédiates que je prendrais si j'étais au pouvoir dans le domaine de la sécurité, de la justice, de l'école, de l'immigration». Il reproche au gouvernement son inaction politique et craint une reprise des actes violents : «Si on n’agit pas globalement, par quantité de leviers, mais très vite, mais ça recommencera en bien pire.»
Il a témoigné de son vécu lors des soirées les plus difficiles, en milieu de semaine dernière. «Les forces de l'ordre, auxquelles je rends hommage, ne pouvaient que défendre l'essentiel. Dans mon département de l'Essonne, le seul objectif, c'était de protéger des attaques de commissariats et de gendarmeries, d'éviter que des stocks d'armes soient volés par des émeutiers».
Il s'est ensuite fendu d'un avis incisif sur la nature des manifestations qui ont émaillé le territoire. «Ce ne sont pas des émeutes, c'est une guérilla. Une remise en cause de la France, de nos institutions par une population en sécession.»