Les épreuves du baccalauréat 2023 se poursuivent cette semaine, avec les épreuves écrites pour le bac professionnel, ou la redoutée épreuve de philosophie du bac général.
Après les épreuves de spécialité et les premiers résultats de Parcoursup, les élèves de Terminale vont devoir garder la tête froide cette semaine avec la tenue des épreuves écrites du baccalauréat. Si les élèves en filière générale et technologique ont déjà passé les épreuves de spécialité en mars dernier, ils devront encore plancher sur la redoutée épreuve de philosophie le mercredi 14 juin, un coefficient 4 pour le bac technologique, et 8 pour le bac général. Ils devront ensuite réviser leur Grand oral, qui aura lieu entre le lundi 19 et le vendredi 30 juin.
Les lycéens en filière professionnelle devront quant à eux passer dès ce mardi 13 juin plusieurs épreuves écrites, notamment le français, l’histoire-géo et l’enseignement moral et civique. Les différentes épreuves sont étalées entre ce mardi et le vendredi 23 juin, avec l’examen d’économie-droit et ceux de langues vivantes.
Le mois de juin est d’ordinaire synonyme de stress pour les élèves de Terminale, puisqu’il s’agit de la traditionnelle période de l’examen du baccalauréat. Cette année cependant, la réforme du baccalauréat a été pour la première fois appliquée à la lettre, et les élèves de Terminale savent pour la plupart déjà s’ils auront ou non le précieux sésame en poche.
En effet, le contrôle continu compte pour 40% de la note finale du bac, et les épreuves pour 60%. Les épreuves de spécialité (coefficient 16 chacune) représentent au total un tiers de la note finale de l’examen. Les élèves connaissent déjà ces notes, les épreuves ayant eu lieu en mars et les résultats ayant été dévoilés en avril. Ils connaissent également déjà leurs notes d’épreuves anticipées de Français. Ainsi, certains candidats peuvent déjà avoir une note supérieure à 10 sans leurs notes de philosophie et de Grand oral. Les premiers résultats d’admission de la plate-forme Parcoursup sont également tombés, et certains candidats connaissent déjà leur futur établissement, sous réserve de l’obtention de leur diplôme.
Hausse de l'absentéisme
Cette organisation, issue de la réforme du baccalauréat voulue par l’ancien ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer, a engendré une hausse de l’absentéisme en cours après la tenue des épreuves de spécialité, ce qui a fait grincer des dents certains professeurs, à tel point que le ministère de l’Education nationale a mis en garde les élèves qui manqueraient d’assiduité : «Le troisième trimestre est d’ores et déjà en cours. Les élèves doivent maintenant poursuivre leurs efforts autour des évaluations des disciplines du tronc commun qui comptent dans 40 % des résultats finaux, maintenir leur investissement en enseignements de spécialités dans l’objectif de préparer leur épreuve du Grand oral et leur entrée dans le supérieur», a déclaré Pap Ndiaye dans un communiqué publié le 12 avril dernier.
«Enfin les appréciations du Livret scolaire du lycéen (LSL) rendront compte pour les réunions du jury de délibération de juillet, de l’assiduité, du travail, des progrès et de la capacité à réussir de chacun sur l’ensemble de l’année, troisième trimestre compris. Ces éléments, qui incluent l’ensemble des notes jusqu’à la fin de l’année scolaire, seront également pris en compte dans la phase complémentaire de Parcoursup», a-t-il ajouté, pour rappeler aux élèves que les notes obtenues au troisième trimestre pourront être prises en compte.