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Fillette tuée par un voisin dans le Finistère : ce que l'on sait

Les faits se sont déroulés à Saint-Herbot, un hameau de la commune de Plonevez-du-Faou, dans le Finistère. [©Fred TANNEAU/AFP]

Un couple de septuagénaires a été interpellé et placé en garde à vue, samedi 10 juin, dans le Finistère. L'homme est soupçonné d'avoir attaqué ses voisins par arme à feu, tuant une fillette de 11 ans.

Des coups de feu ont retenti samedi 10 juin, vers 22h, dans le petit hameau de Saint-Herbot, dans le Finistère. Une famille de quatre personnes a été attaquée par un septuagénaire, sur fond d'un possible conflit de voisinage. Une fillette de 11 ans a été tuée et son père a été grièvement blessé.

Selon les premiers éléments de l'enquête, cette famille britannique, composée des parents âgés d'une quarantaine d'années et de leurs deux filles de 11 et 8 ans, passait la soirée dans son jardin lorsqu'un voisin a fait irruption, muni d'une carabine. Agé de 71 ans, ce retraité de nationalité néerlandaise aurait, selon les gendarmes, tiré à travers la haie.

La fillette de 11 ans était déjà décédée lorsque les gendarmes sont arrivés sur place. D'après la procureure de la République de Quimper, Carine Halley, le pronostic vital du père de l'enfant est engagé mais les jours de la mère, également blessée, ne sont pas en danger. La seconde fille du couple a été retrouvée en «état de choc» mais saine et sauve.

Après l'attaque, le tireur présumé s'est retranché chez lui, en compagnie de son épouse. Ils ont fini par se rendre «après intervention du négociateur de la gendarmerie et du GIGN». «Ils ont été interpellés vers 23h et placés en garde à vue», a précisé Carine Halley.

Un voisin «qui ne parle à personne»

D'après le parquet, les motifs de ce drame ne sont pas encore connus mais «il apparaîtrait qu’un conflit opposerait depuis plusieurs années les deux voisins à propos d’une parcelle de terrain jouxtant les deux propriétés».

D'après les témoignages recueillis par Ouest-France, les victimes étaient connues de tous dans la commune. Dans le journal Le Télégramme, un voisin direct de la famille décrit le tireur présumé comme quelqu'un «arrivé il y a trois ans» et qui «ne parle à personne». «Il avait déjà fait des histoires en mairie, en se plaignant du bruit», ajoute ce retraité.

Ouverte par le parquet de Quimper et confiée aux militaires de la Brigade de recherches (BR) de Chateaulin, une enquête de flagrance a été ouverte, des chefs d'homicide volontaire sur mineur de 15 ans et tentatives d'homicides volontaires. Une équipe cynophile est intervenue sur les lieux dimanche et la maison du suspect a fait l'objet d'une perquisition.

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