La semaine à venir va de nouveau être marquée par la contestation à la réforme des retraites. Ce mardi 6 juin est en effet organisée une 14e journée de mobilisation. Des perturbations ne sont donc pas à exclure, principalement dans les transports.
Un pays au ralenti ? Ces derniers jours, l’intersyndicale a fait front commun, déclarant vouloir faire de la journée du 6 juin, une «grande journée de grève et de manifestations» contre la réforme des retraites, pourtant promulguée. Le point sur les différents blocages attendus.
Des vols perturbés
La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a demandé jeudi dernier aux compagnies aériennes d'annuler un tiers de leurs vols à Paris-Orly, en raison de la participation de contrôleurs aériens à la grève du 6 juin.
Des suppressions préventives ont également été requises pour un vol sur cinq en provenance ou à destination des aéroports de Lyon, Marseille, Nice, Toulouse, Bordeaux et Nantes, a précisé la DGAC dans un communiqué, en prévenant que des «perturbations et des retards» supplémentaires étaient probables.
Le premier aéroport français, Paris-Charles-de-Gaulle, n'est, à ce stade, pas concerné.
un dimanche décisif pour les trajets en train
Concernant les trains, si la fédération FO Cheminots a appelé à manifester le 6 juin, les prévisions de trafic n'ont pas encore été publiées par la SNCF.
Le groupe a pris l’habitude de les communiquer peu avant avant les mobilisations. Les usagers devraient être fixés ce dimanche pour les TGV, Ouigo, TER et Intercités, et lundi pour les Transilien et RER.
Des perturbations qui étaient très limitées lors des dernières mobilisations, ce qui ne laisse pas présager beaucoup d'annulations. Les passagers concernés par des perturbations seront alertés sur leur téléphone portable ou par mail.
les enseignants appelés à faire grève
Enfin, concernant le secteur de l'éducation, plusieurs syndicats d'enseignants ont déjà appelé à la grève le 6 juin, dont la FSU, l'Unsa, SUD Education, Solidaires, CGT Educ'action, Sgen CFDT, FNEC FP-FO et le SNALC.
En plus, cinq organisations de la jeunesse ont annoncé leur soutien au mouvement : l'Unef, Voix Lycéenne, la Fage, la Fidl et le MNL. Les élèves pourraient donc subir des perturbations devant leurs établissements scolaires.