Un homme a été mis en examen ce vendredi 9 juin à Lorient, soupçonné d’être impliqué dans la mort d’Iris C., une jeune femme de 23 ans dont le corps avait été retrouvé le 27 mai dernier dans la commune voisine de Lanester (Morbihan).
Il a été identifié grâce à des images de vidéosurveillance. Un homme d’une cinquantaine d’années a mis en examen ce vendredi au commissariat de Lorient, à la suite de la découverte du corps d’Iris C. le 27 mai dernier, dans les eaux du Blavet à Lanester dans le Morbihan. Il avait été placé en garde à vue jeudi.
Le suspect est âgé «d'une cinquantaine d'années et est originaire du pays de Lorient», a indiqué le procureur de la République Stéphane Kellenberger, se refusant à ce stade à toute précision supplémentaire.
Ce sont les images de vidéosurveillance qui ont permis d’identifier l'individu qui serait, selon Ouest France, inscrit au fichier des délinquants sexuels.
Il aurait déplacé le corps
Toujours selon le quotidien régional, sur ces mêmes images exploitées par la police judiciaire de Rennes, «un homme s’approche de la victime, tourne autour d’elle et déplace son corps. Quelques minutes plus tard, un fourgon blanc s’engage sur la route», est-il précisé.
C'est le croisement des personnes inscrites au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes avec les propriétaires d’un utilitaire blanc qui a mené à l'interpellation du suspect jeudi matin, selon le journal.
Pour rappel, le corps d'Iris C., jeuen femme de 23 ans totalement inconnue des autorités, avait été découvert par des promeneurs dans les eaux du Blavet, à Lanester le 27 mai dernier. L'autopsie avait confirmé l'«origine criminelle» du décès, le corps présentant notamment «des lésions traumatiques et des hématomes» et des «traces de strangulation», selon le parquet de Lorient. Une information judiciaire contre X pour enlèvement, homicide volontaire et viol a été ouverte le 2 juin, avait précisé le procureur Stéphane Kellenberger.
Un homme d'une trentaine d'années, décrit par le parquet comme «proche de l'entourage familial», avait été placé en garde à vue peu après les faits «à des fins de vérifications». Il était ressorti libre le lendemain, le 28 mai, sans poursuite à son encontre.