Invitée du Grand Rendez-Vous ce dimanche 21 mai sur CNEWS, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a apporté son soutien aux élus, de tout bord, victimes de violences, rappelant la volonté du gouvernement d’agir.
«Il faut protéger les élus». Invitée du Grand Rendez-Vous sur CNEWS ce dimanche 21 mai, Agnès Pannier-Runacher a vivement dénoncé les violences dont sont victimes les élus.
«Elles sont inacceptables, elles sont le fait des extrêmes», a jugé la ministre de la Transition énergétique, prenant l'exemple de Yannick Forez, maire de Saint-Brévin (Loire-Atlantique), qui a démissionné des suites de pressions de l’extrême droite qui ont conduit à l'incendie criminel de son logement.
«Il faut être fier, d’avoir des élus qui s’engagent, qui sont quasiment dans le bénévolat», a-t-elle ajouté.
De nouvelles mesures
Le gouvernement a décidé de durcir ses mesures pour protéger les élus.
Ainsi, l’exécutif a décidé d’aligner les peines des atteintes aux élus sur celles des atteintes aux personnels en uniforme, tels que les policiers, les gendarmes, ou encore les pompiers. Ces sanctions iront jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100.000 euros d’amende pour plus de 8 jours d’ITT, au lieu de 3 ans et 75.000 euros d’amende.
Dominique Faure, ministre des Collectivités territoriales, a lancé officiellement le «centre d’analyse et de lutte contre les atteintes aux élus», annoncé en mars, qui pilotera ces mesures de sécurité et analysera davantage le phénomène. Il permettra aussi de mieux coordonner au niveau national «l’ensemble des forces de sécurité et des services de l’Etat».