Le maire de Montargis (Loiret) Benoit Digeon a porté plainte contre X, après avoir été pris pour cible par une pancarte lors d’une manifestation locale organisée par une association, le 13 mai dernier.
Il dénonce une méthode d’intimidation. Benoit Digeon, maire de Montargis (Loiret), a annoncé porter plainte contre X après l'apparition d’une pancarte le visant, lors d’une manifestation organisée le 13 mai dernier par le Cercle Pasteur Gymnastique, en conflit avec l’édile depuis plusieurs mois, selon nos confrères de France Bleu.
Lors de cette mobilisation, un adolescent a brandi une pancarte où il était écrit «Digeon Exécution». Une inscription que le maire n’a pas laissé passer, dans une période où les menaces à l’encontre des élus sont de plus en plus récurrentes.
L’association se défend
Les dirigeants de l’association ont plaidé le quiproquo. «On ne visait pas le maire, a indiqué le vice-président à France Bleu, on a voulu dire qu'il nous avait exécutés en décidant de ne plus mettre de gymnase à disposition, notre association est condamnée. Mais, jamais on ne s'en prendra physiquement à lui.»
A la suite de la démission de Yannick Morez, maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), le gouvernement a décidé de renforcé les mesures visant à alourdir les sanctions pénales en cas d'attaques contre des élus.
Ainsi, l’exécutif a décidé d’aligner les peines des atteintes aux élus sur celles des atteintes aux personnels en uniforme, tels que les policiers, les gendarmes, ou encore les pompiers. Ces sanctions iront jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100.000 euros d’amende pour plus de 8 jours d’ITT, au lieu de 3 ans et 75.000 euros d’amende.