La secrétaire d’État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire Patricia Mirallès a présenté le plan «Blessés 2023-2027» mercredi 10 mai, destiné notamment à améliorer la prise en charge de la pension militaire d'invalidité (PMI).
Des personnels militaires et leurs proches à aider. La secrétaire d’État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, Patricia Mirallès, a dévoilé, mercredi 10 mai, le contenu du plan «Blessés 2023-2027».
Parmi les mesures phares, on distingue l'automatisation du renouvellement de la pension militaire d'invalidité (PMI) au bout de trois ans, la centralisation des demandes sur un portail numérique dédié ainsi qu'une amélioration de la détection et du suivi des soldats atteints par des blessures psychiques.
Ce nouveau plan devrait nécessiter 170 millions d'euros d'ici à 2030, qui s'ajouteront aux 800 millions d'euros annuels consacrés à la prise en charge des militaires blessés. La pension militaire d'invalidité concerne actuellement 120.000 personnes, dont près de 3.000 souffrants de de trouble de stress post-traumatique (TSPT).
Une attention portée au syndrome de stress post-traumatique
Un travail de sensibilisation «de tous sur le syndrome de stress post-traumatique», particulièrement des «commandants d'unités et des familles» fait partie des axes évoqués dans ce plan.
Au cercle sportif @INI_Invalides, aux côtés des blessés qui me l’ont redit : “c’est le sport qui nous a sauvé la vie”.
Parce que la reconstruction par le #sport a fait ses preuves, nous rembourserons désormais les prothèses dédiées à la pratique sportive dans le Plan #Blessés. pic.twitter.com/QyXzskXvBC— Patricia Miralles (@MIRALLESMP) May 10, 2023
«Il faut que votre seule préoccupation soit de vous soigner. Vous avez d'autres combats à mener que sur le plan administratif», a expliqué Patrica Mirallès depuis le Cercle sportif de l'Institut national des Invalides (CSINI), où elle a rencontré des blessés ce mercredi 10 mai.
Le ministère des Armées se fixe pour objectif de créer de nouveaux dispositifs de réhabilitation des militaires blessés notamment un village de blessé dès 2024 à Fontainebleau (Seine-et-Marne), et dix maisons Athos dont au moins une en Outremer en 2030. Ces lieux sont destinés à la reconstruction des personnes blessées, précise-t-il, ajoutant que Patricia Mirallès avait inauguré la quatrième maison de ce type le 27 avril dernier dans le Morbihan.