Le chef du parti communiste Fabien Roussel appelle à ce que la Nupes «accepte les choix de chaque force politique» qui la composent et assure ne pas avoir l'intention de quitter l'alliance.
Alors qu'une réunion houleuse s'est tenue mardi dernier entre les dirigeants de la Nupes, Fabien Roussel a tenu à rectifier les propos que LFI lui a prêtés, l'accusant d'avoir comparé la coalition à un boulet, et affirmé ce samedi qu'il n'avait pas l'intention de quitter la Nupes.
«J'ai dit effectivement que la Nupes c'est pour moi autant une perspective d'espoir, parce qu'on a construit beaucoup ensemble, mais c'est aussi un boulet si ça nous tire vers le bas, si ça nous enferme dans des constructions politiques incontournables. Si on ne peut pas y dire ce que l'on pense, c'est un boulet, une camisole, un carcan», a-t-il estimé.
Les retraites avant les élections européennes
Pour l’ancien candidat à la présidentielle, la Nupes doit se concentrer d’abord «sur le mouvement social historique contre les retraites» avant de parler des élections européennes.
En effet, Fabien Roussel demande la réunion des «250 parlementaires qui ont signé le référendum d'initiative partagé, afin d’aller chercher au-delà de la Nupes et qu'on prenne ensemble des initiatives» pour poursuivre la bataille sociale.
Le Parti communiste a aussi soutenu l'idée d'une rencontre entre ces parlementaires et l'intersyndicale, samedi lors du premier conseil national du parti depuis la réélection à sa tête de Fabien Roussel.