Vieille comme le monde, l'arnaque au rétroviseur continue de sévir en France. Une femme âgée de 95 ans en a été victime dans le Tarn au début du mois de juillet. Voici en quoi elle consiste.
Une escroquerie toujours aussi répandue. Une femme âgée de 95 ans a fait les frais de l'arnaque au rétroviseur, le 9 juillet dernier. La retraitée, qui faisait ses courses à Lisle-sur-Tarn (Tarn), a été suivie jusque chez elle par les malfrats, comme l'explique La Dépêche.
Les deux hommes ont abordé la nonagénaire, lui expliquant qu'ils avaient eu un accrochage sur le parking du supermarché, et lui reprochant d'avoir cassé un de leurs rétroviseurs. Afin de s'arranger «à l'amiable», ils ont réclamé à la retraitée la somme de 1.500 euros en liquide.
Dans le Tarn, les forces de l'ordre ont compté près d’une dizaine de cas depuis le début de l’année, que ce soit dans les grandes villes ou les communes plus petites.
Un faux assureur complice au téléphone
L'arnaque au rétroviseur fonctionne toujours de la même façon. Un conducteur va simuler un accrochage avec sa victime, et va la désigner comme responsable des dégâts occasionnés sur - la plupart du temps - son rétroviseur. Attention cependant, le malfaiteur peut aussi évoquer une aile ou une portière. En vérité, il s'agit de dommages faits en amont.
Ensuite, le prétendu sinistré va demander l'assurance de sa victime qui sera, comme par magie, la même que la sienne.
L'escroc va alors faire mine d'appeler son assureur, qui sera en réalité un associé. Ce dernier fera état d'une franchise à la somme importante et conseillera un arrangement à l'amiable en réglant les réparations en liquide.
Ne jamais donner d'argent liquide lors d'un constat
Les criminels profitent de la vulnérabilité de leurs victimes. Généralement paniquées, celles-ci vont céder, laissant ainsi le champ libre à leurs arnaqueurs pour leur soutirer de l'argent. Certains d'entre eux sont même prêts à accompagner les personnes prises pour cible au guichet de retrait.
Lors d'un accident, il est primordial de toujours effectuer un constat à l'amiable et de ne surtout pas donner de l'argent en liquide.
Si vous faites face à un cas similaire, les gendarmes conseillent de se rendre immédiatement à la brigade la plus proche. Si cela n'est pas possible et en cas de doute, contactez le 17.