Invité de la Matinale de CNEWS ce vendredi 28 avril, Franck Riester, ministre délégué aux Relations avec le Parlement, a réagi aux perturbations qui émaillent les déplacements du chef de l'Etat et des membres du gouvernement, ainsi que les opérations de coupures d'électricité ciblées.
Alors que la finale de la coupe de France, qui opposera le FC Nantes à Toulouse ce samedi 29 avril à 21h, a été classée à risques, des coupures d’électricité seraient prévues durant le match auquel assistera le président de la République Emmanuel Macron.
Lors des précédents déplacements du chef de l’État, de multiples actions, telles que des coupures d’électricité ou encore des «casserolades», ont déjà été menées par les syndicats opposés à la réforme des retraites du gouvernement.
Franck Riester, ministre délégué aux Relations avec le Parlement, est revenu, ce vendredi 28 avril dans la Matinale de CNEWS, sur les perturbations qui émaillent les différentes visites du président de la République et des membres du gouvernement accusant la CGT «d’actions inciviques».
«Il faut dénoncer avec beaucoup de force l’incivisme. Quand on coupe l’électricité en prenant des risques, ce qui peut handicaper le travail de nos compatriotes dans les hôpitaux, c’est insupportable», a affirmé Franck Riester.
«La démocratie, ce n’est pas mettre en danger la vie des gens ou perturber le travail de nos compatriotes au quotidien à travers ces actes inciviques», a-t-il ajouté.
Durant son intervention, Franck Riester a défendu le «cheminement démocratique» de la réforme des retraites.
«La démocratie c’est de pouvoir manifester, de pouvoir faire grève ou encore de respecter les processus démocratiques et notamment les processus de vote de la loi. Cette dernière a permis de réformer notre système des retraites afin de le pérenniser. Il y a eu une campagne électorale du président de la République et des députés suivie de consultations», a affirmé Franck Riester.
«Il y a eu des votes au Sénat et à l’Assemblée nationale. Le gouvernement a engagé sa responsabilité. Il n’y a pas eu une majorité à l’Assemblée nationale pour faire tomber le gouvernement qui porte cette réforme. Le Conseil constitutionnel a validé la majorité du texte et ce dernier a été promulgué. Il va s’appliquer», a-t-il poursuivi.