Après l’Alsace et l’Hérault, Emmanuel Macron est attendu, ce mardi 25 avril, dans le Loir-et-Cher. Ce troisième déplacement du chef de l’Etat depuis la promulgation de la réforme des retraites est placé sous le thème de la Santé publique.
Une nouvelle volonté de renouer avec le terrain. Ce mardi 25 avril, le président de la République Emmanuel Macron est attendu à Vendôme, dans le Loir-et-Cher. Après deux déplacements liés à l'Industire et à l'Education, perturbés par des concerts de casseroles, le chef de l’Etat doit aborder, cette fois, le thème de la Santé publique.
De ce fait, Emmanuel Macron sera accompagné de son ministre de la Santé et de la Prévention, François Braun, pour cette troisième rencontre avec le terrain depuis la promulgation de la réforme des retraites. Il doit effectuer une visite à la Maison de santé pluridisciplinaire universitaire (MSPU) de la ville, lancée en décembre 2021.
«Lors de ce déplacement, le chef de l’Etat aura l’occasion d’échanger avec le personnel soignant de la maison afin d’évoquer les problématiques d’accès aux soins, d’attractivité de la profession et de formation», a fait savoir l’Elysée, notant que l’arrivée du président de la République sur place est prévue pour 13h30.
«Une illustration concrète de lutte contre la désertification médicale»
Le choix de visiter plus particulièrement la MSPU n’est pas anodin. En effet, selon le palais présidentiel, «cette maison de santé est une illustration concrète de lutte contre la désertification médicale. Composée de médecins, de sage-femmes ou encore d’infirmières, elle permet de renforcer l’accès aux soins sur le territoire. En étroite collaboration avec l’université de Tours, cette maison de santé forme également de jeunes médecins chaque année».
Alors que la France compte aujourd’hui un peu plus de 2.200 maisons de santé, le président de la République est revenu à plusieurs reprises sur «l’importance de libérer du temps médical».
Lors de ses vœux aux acteurs de la santé le 6 janvier dernier, Emmanuel Macron a fixé l’objectif de l’exécutif en matière de santé pour cette année, à l’heure où le système suscite désormais des incertitudes et même des préoccupations.
Parmi les propositions du président de la République figure le développement du recours aux assistants médicaux, «avec l’objectif de passer de 4.000 à 10.000 à la fin de l’année prochaine». «Il s'est également engagé à améliorer l’accès aux soins de la population, en particulier pour qu'une solution soit proposée aux patients en affection de longue durée (ALD) sans médecin traitant d’ici à la fin de l’année», a noté l’Élysée.