Alors qu’ils réclament toujours le retrait de la réforme des retraites, les partis et groupes parlementaires LFI et communistes ont refusé ce jeudi, la sollicitation d’Elisabeth Borne. La Première ministre souhaitait les recevoir à Matignon la semaine prochaine.
Invitation déclinée. La cheffe du gouvernement avait fait part, dans un entretien à l'AFP, de son souhait de les rencontrer dans le but «d'apaiser le pays». Mais «la France Insoumise et son groupe parlementaire ne se rendront pas à la rencontre d'Elisabeth Borne» prévue lundi prochain, a tweeté le coordinateur de LFI Manuel Bompard. «Avec les parlementaires de la Nupes, nous irons en cortège exiger le retrait du texte de loi devant l'Elysée mardi matin», a-t-il ajouté.
La @FranceInsoumise et son groupe parlementaire ne se rendront pas à la rencontre d’@Elisabeth_Borne ce lundi.
Avec les parlementaires de la #NUPES, nous irons en cortège exiger le retrait du texte de loi devant l’Elysée mardi matin.— Manuel Bompard (@mbompard) March 30, 2023
Même décision du côté des communistes. «Comme c'est à l'Elysée que tout se décide malheureusement, nous déclinons l'invitation de la Première ministre. Nous demandons à être reçus par le Président de la République. Il est urgent qu'il agisse!», a commenté le secrétaire national du PCF Fabien Roussel, également sur Twitter.
Comme c'est à l'Elysee que tout se décide malheureusement, nous déclinons l'invitation de la Première ministre.
Nous demandons à etre recus par le Président de la République. Il est urgent qu'il agisse !#ReformeDesRetraites— Fabien Roussel (@Fabien_Roussel) March 30, 2023
En outre, les parlementaires communistes sont à l'initiative du «cortège républicain» qui marchera de l'Assemblée à l'Élysée mardi matin pour «remettre, en main propre, au Président de la République un courrier» demandant le retrait de la réforme qui prévoit le recul de l'âge légal de départ à 64 ans, ont-ils écrit dans un communiqué.
Le groupe socialiste attend de recevoir l'invitation d'Elisabeth Borne pour se prononcer, tandis que les écologistes, sollicités par l'AFP, n'ont pas donné suite à ce stade.