À l’issue de son weekend annuel de collecte, l’association Sidaction a reçu 3,9 millions d’euros de promesses de dons.
Après trois jours de mobilisation pour la lutte contre le sida, l’association Sidaction a annoncé avoir reçu un peu plus de 3,9 millions d’euros de promesse de dons. «Un résultat stable dans un contexte économique inflationniste difficile pour les Français», a commenté l’organisme dans un communiqué.
L’année dernière, le Sidaction avait récolté environ 4 millions d’euros, le record s’établissant à 4,5 millions d’euros, obtenus en 2019.
«Quarante ans après la découverte du VIH, le public reste fidèlement engagé à nos côtés pour donner les moyens nécessaires à la lutte contre le sida. Nous le voyons au quotidien, au sein même des associations que l’on soutient : l’inflation pèse sur la situation économique des Français qui doivent faire beaucoup de sacrifices. Un grand merci donc, à celles et ceux qui ont tout de même pu faire une promesse de don à l’association», a remercié la présidente du Sidaction, Florence Thune, dans un communiqué.
Le #Sidaction2023 s’achève après trois jours de mobilisation et de collecte : 3 911 394 euros de promesses de dons. Un résultat stable dans un contexte économique inflationniste difficile pour les Français. Merci !
Communiqué : https://t.co/tS6DN6XRGk pic.twitter.com/mBeeMfdx1k— Sidaction (@Sidaction) March 26, 2023
Si l’essentiel de la collecte s’effectue pendant le weekend du Sidaction, le numéro 110 reste ouvert jusqu’au 6 avril prochain, et il reste possible de donner toute l’année via www.sidaction.org, par courrier ou par SMS.
Les dons récoltés servent à la fois à financer la recherche médicale, à continuer d’informer la population sur le VIH mais aussi à soutenir les associations qui viennent en aide aux personnes séropositives.
Selon les données de Santé publique France, 174.000 personnes vivent avec le VIH en France, et 5,7 millions de tests de dépistage ont été réalisés en 2021. Cependant, on estime encore à 24.000 le nombre de personnes ignorant leur séropositivité dans l’Hexagone.