Pap Ndiaye, le ministre de l’Éducation nationale, a détaillé ce vendredi un dispositif spécial devant permettre aux épreuves de spécialité du Bac général et technologique menacées par un appel à la grève au sein de l'Education nationale contre la réforme des retraites, de bien avoir lieu.
Des aménagements pour les étudiants. Pap Ndiaye, le ministre de l’Éducation nationale, a détaillé ce vendredi 17 mars des dispositions spéciales afin de permettre le bon déroulement des épreuves de spécialité du Bac général et technologique les 20, 21 et 22 mars, menacées par les appels à la manifestation et à la grève contre la réforme des retraites.
Afin de permettre le déroulement des épreuves de spécialité du baccalauréat dans les meilleures conditions possibles, un dispositif spécifique sera mis en place à partir de lundi. Merci à l’ensemble des services académiques mobilisés. pic.twitter.com/d6OsrSpVpm
— Pap Ndiaye (@PapNdiaye) March 17, 2023
Il a ainsi prévu un dispositif permettant des «aménagements du temps d’épreuves» pour les étudiants en retard en raison des grèves de transports. En cas de difficulté, les préfectures de chaque département prendront «les dispositions nécessaires pour permettre l’accès des candidats aux centres d’examen».
Dès lundi, 536.081 candidats passeront le Bac à travers 2.600 centres d’examen. Au total, 35.000 correcteurs ont été mobilisés à cette occasion. Pour éviter tout problème, Pap Ndiaye a mobilisé des surveillants supplémentaires afin de parer à toute éventualité liée à la grève.
536.081 candidats au bac cette annéE
Les premières épreuves du baccalauréat 2023, prévues en début de semaine prochaine, sont menacées par un appel à la mobilisation des personnels de l'éducation nationale contre la réforme des retraites.
Après le recours de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution le jeudi 17 mars, la Première ministre Elisabeth Borne a attisé la colère d’une partie des personnels, farouchement opposés à la réforme des retraites.
Dans l'optique du retrait de ce projet de loi, qualifié de «véritable déni de démocratie» par l'intersyndicale, la CGT Éduc’Ation a, à travers un communiqué, a ainsi appelé l’ensemble des personnels à «participer aux rassemblements de ce week-end, à cesser le travail lundi 20 mars et à se réunir aux assemblées générales pour construire la riposte». Elle a ajouté qu’elle appelait également à «reconduire la grève dès le mardi et à converger massivement vers les autres secteurs jeudi 23 mars».