En visite au Salon de l’agriculture ce jeudi, Bruno Le Maire a voulu rassurer les Français quant à la hausse des prix. Le ministre de l'Economie a ainsi annoncé que malgré la forte inflation, «il n’y aura pas de mars rouge»
Un discours assuré. Non «il n’y aura pas de mars rouge», a ainsi martelé ce jeudi le ministre de l'Economie, en déplacement au Salon international de l'agriculture, à Paris. Bruno Le Maire souhaite rassurer les Français face à ce qu'il considère être une expression menaçante, et selon lui hors de propos.
«Je réfute cette expression, qui est une expression qui fait peur aux Français», a-t-il donc expliqué estimant que si l'inflation est toujours présente et pèse sur le pouvoir d'achat des ménages, «l’Etat a fait sa part».
«L'Etat protège nos compatriotes contre l’inflation, à travers le bouclier énergétique, le bouclier sur le prix du gaz, celui sur le prix de l’électricité, avec un certain nombre de mesures de soutien» a tenu à rappeler le locataire de Bercy.
Une hausse de 4 à 7% des prix au deuxième trimestre
Si pour le ministre de l'Economie, la menace d'un mois de mars rouge n'est pas réelle, l'Institut de recherche et d'innovation (IRI), estime qu'une hausse de 4 à 7% des prix est à prévoir au deuxième trimestre de 2023.
Face à cette éventualité Bruno Le Maire, «souhaite que nous ayons dans les prochains jours un accord collectif sur un certain nombre de produits aux prix les plus bas possible.»
Un accord dont le ministre d'Emmanuel Macron souhaite la mise en application dès le 15 mars prochain.