Présenté à un juge d’instruction, le mari de la victime, qui a avoué les faits, a donné plus de détails au sujet du déroulement de la journée du meurtre.
Des détails sordides. Une douzaine de jours après la découverte à Paris, en plein parc des Buttes-Chaumont (19e) du corps démembré d’Assia, 46 ans, son mari, principal suspect dans cette affaire, a révélé de nouveaux détails au juge d’instruction qui l’a auditionné.
Après avoir avoué les faits et avoir été mis en examen pour «meurtre par conjoint», l’époux de la victime, âgé lui de 50 ans, a dans un premier temps confirmé qu’il avait étranglé sa femme lors d’une dispute, selon Le Parisien.
Toujours selon nos confrères, il aurait par la suite découpé le corps d’Assia en plusieurs morceaux qu’il a disposés dans des sacs-poubelle. L’homme, n’étant pas véhiculé, aurait alors décidé de placé les différents sacs dans un chariot de course avant de prendre le bus en direction du parc des Buttes-Chaumont.
Un lieu choisi volontairement
S’il a décidé de se rendre là-bas, ce n’est d'ailleurs pas par hasard. D’après le suspect, «c’est l’un des plus beaux parcs de Paris». De plus, il «souhaitait intimement qu’Assia ne disparaisse pas (…) et qu’on vienne l’interpeller» d’après son avocate, Maitre Dominique Beyreuther-Minkov.
Pour rappel, le mari avait lui-même signalé la disparition de sa femme aux policiers, le 3 février dernier. «Mon client a toujours contesté qu’il avait voulu donner la mort à son épouse» a confirmé l’avocate.
Enfin, elle ajoute que l’homme, père de trois enfants, n’a pas été capable de leur avouer que «le décès de la maman était de son fait».
Face à ces nouvelles déclarations, le magistrat instructeur chargé du dossier a décidé de requalifier les faits, initialement qualifiés d’assassinat, atteinte à l’intégrité d’un cadavre et recel de cadavre, de «meurtre par conjoint» car le suspect ne semble pas avoir prémédité ses actes.