À l’automne dernier, une enquête pour «agression sexuelle aggravée» avait été ouverte contre le cardinal français Jean-Pierre Ricard, ancien archevêque de Bordeaux. L’affaire a été classée sans suite pour prescription d’après le parquet de Marseille.
Un dossier clos. La justice a décidé de mettre fin à l’enquête visant le cardinal Jean-Pierre Ricard pour «agression sexuelle» en raison de la prescription.
L’ancien archevêque de Bordeaux et ancien président de la Conférence des évêques de France était accusé d’«agression sexuelle aggravée» après qu’une jeune femme a porté plainte.
Lors de l’ouverture de l’enquête, l’homme de 78 ans avait affirmé, dans une lettre à destination de la hiérarchie catholique, qu’il reconnaissait avoir «commis des actes répréhensibles» sur la victime, alors âgée de 14 ans.
Plus récemment, le 2 février, selon les informations de France Info, le cardinal avait été placé en garde à vue par les gendarmes de la section de recherches de Marseille. Là encore, il a reconnu avoir embrassé la jeune fille, l’avoir enlacée, mais aussi l’avoir caressée par-dessus ses vêtements. Néanmoins, il affirme qu’il n’y a eu aucune relation sexuelle. Les faits se seraient déroulés pendant trois ans.
Lors de cette garde à vue, l’ancien archevêque a été confronté à la victime, à qui «il a demandé pardon». L’affaire est classée sans suite puisque les faits ont eu lieu il y a 35 ans, il y a donc prescription.