Le cyclone tropical «Freddy» a fait sept morts à Madagascar selon un dernier bilan ce vendredi 24 février, quelques jours après son passage. Il se trouve désormais vers le Mozambique, qu'il devait atteindre dans la matinée sous la forme d'une tempête tropicale modérée.
Le cyclone a perdu de sa vigueur mais il laisse derrière lui d'importants dégâts. Le phénomène tropical Freddy a provoqué la mort de sept personnes à Madagascar depuis son passage il y a quelques jours, selon un dernier bilan. Il se situe désormais vers le Mozambique ce vendredi 24 février, sous la forme d'une tempête tropicale modérée.
Et pour cause, les vents accompagnant le cyclone soufflent en moyenne à 65km/h avec des rafales à 90 km/h, a précisé jeudi le gouvernement malgache dans un communiqué, en faisant passer le bilan de cinq à sept morts sur la Grande Ile. Le cyclone se déplace plus lentement, à 19 km/h.
Il devait commencer à toucher les côtes mozambicaines dans la nuit, entre le centre et le sud du pays, avant que son œil ne touche terre autour de 10h, heure locale, selon les prévisionnistes.
Près de 80.000 Malgaches touchés
Quant à Madagascar, il était arrivé légèrement affaibli et était décrit comme «relativement sec». Il a apporté moins de pluie que prévu mais les vents ont été extrêmes, environ 130km/h, causant d'importants dégâts. Parmi les sept morts figurent quatre noyés, trois autres personnes ayant été tuées «suite à l'effondrement d'une maison», a précisé le bureau de gestion des catastrophes.
Si pour le moment aucune personne n'est portée disparue, le dernier bilan actualisé a indiqué que 78.078 Malgaches ont été affectés par les inondations, et beaucoup ont dû quitter leurs maisons.
En début de semaine, Freddy était passé au large de la Réunion dans la nuit de lundi à mardi, ayant «échappé aux conditions les plus dégradées associées à l'œil» du cyclone, resté à 190 km du nord de l'île française, selon les météorologues. Les intempéries, quant à elles, avaient provoqué des coupures d'électricité qui affectaient encore 9.000 foyers mardi matin et avaient entraîné l'arrêt de stations de pompage, privant 500 foyers d'eau potable.