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Réforme des retraites : au moins «9.000 amendements» doivent être retirés pour examiner la mesure d’âge, selon Yaël Braun-Pivet

Yaël Braun-Pivet a estimé qu'il restait encore trop d'amendements à étudier avant de pouvoir discuter de l'article 7 du projet de loi. [LUDOVIC MARIN / AFP]

La présidente Renaissance de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a évalué ce mardi à «9.000» le nombre d'amendements à retirer pour que la mesure phare de la réforme des retraites, l'age légal de départ à 64 ans au lieu de 62, puisse être débattue.

Un effort supplémentaire demandé. Alors que la Nupes a annoncé lundi soir le retrait d'un milier d'amendements afin d'accélerer les débats sur la réforme des retraites, Yaël Braun-Pivet a estimé que ce geste était insuffisant. 

 

La présidente de l'Assemblée nationale a évalué, ce mardi au micro de RTL, à «9.000», le nombre d'amendements à retirer afin de pouvoir examiner l'article 7 du projet de loi, qui reporte l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans, au lieu de 62. 

 

Un examen à la traîne 

 

Après plus d'une semaine de débat, l'article 2 du texte n'a toujours pas été adopté. Une étude au ralenti qui s'explique notamment par le très grand nombre d'amendements déposés. Au total, 18.000 ont été recensés, dont 13.000 formulés uniquement par la France insoumise. 

L'examen du projet de loi en première lecture prendra fin ce vendredi à minuit, que les députés aient pu ou non achever leur travail parlementaire. S'agissant d'un texte budgétaire, le gouvernement a utilisé l'article 47.1 de la Constitution pour limiter dans le temps les débats. Le projet de loi partira ensuite au Sénat.

LE CAS AURELIEN SAINTOUL à l'ETUDE

 

La présidente de l'Assemblée nationale a été invitée à réagir aux propos du député Aurélien Saintoul. Lundi soir, l'élu LFI avait traité le ministre du Travail Olivier Dussopt «d'imposteur» et «d'assassin» avant de lui présenter ses excuses. 

 

Le président RN de la séance, Sébastien Chenu, avait prononcé un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal, privant Aurélien Saintoul d'un quart de son indemnité parlementaire. 

 

Cependant, Yaël Braun-Pivet n'exclut pas d'aller plus loin. «Je ne laisserai rien passer. On pourrait très bien réfléchir à l'échelle des sanctions, il y a des lignes à ne pas franchir», a-t-elle indiqué. 

 

 

Aurélien Saintoul est le deuxième insoumis à être sanctionné depuis le début des débats autour de la réforme des retraites dans l'Hémicycle.

 

Vendredi dernier, le député Thomas Portes avait été exclu pour quinze jours, après avoir publié sur Twitter une photo de lui le pied posé sur un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt. 

 

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